Elle l�a voulu et elle l�a eu. L�association des handicap�s de Bouzegu�ne a r�ussi � ouvrir, le 18 octobre dernier, un centre psychop�dagogique pour enfants inadapt�s de 6 � 18 ans, gr�ce � l�Union europ�enne qui a inject� 257 millions de centimes repr�sentant 80% du projet. Il est attendu de l�APW, du minist�re de la Solidarit� et de l�association de s�acquitter des 20% restants. C�est finalement l��cole primaire d�A�t-Sidi- Amar, une infrastructure de trois salles en pr�fabriqu�, inadapt�e et insuffisante, qui a accueilli le projet pour une ann�e, apr�s que l�annexe du CFPA sise au chef-lieu, initialement pressentie, eut �t� affect�e par la wilaya � la Protection civile, rendant de ce fait difficile la mission de l�association qui a �t� d�sar�onn�e par cette nouvelle donne. A titre illustratif, c�est un garage pr�t� par un citoyen qui sert de cuisine, poussant le chef de projet � convoiter un logement de fonction ferm� et inhabit�, comme il a �t� fait recours � des s�parations de salles de classe pour gagner de l�espace qui reste toujours tr�s r�duit. Ce qui a compromis certaines activit�s de loisirs, tout comme les ateliers de pr�formation pr�vus pour les plus �g�s et les plus �veill�s. Le centre pr�sente aussi l�inconv�nient d��tre situ� loin du chef-lieu compliquant le transport des �l�ves qui viennent de quatre communes lointaines d�Illoula (12), Idjeur (8) et Ath-Zikki (3). Un chapitre qui a �chapp� aux premi�res estimations de l�association contrainte de prendre en charge le transport des �l�ves qui sont une quarantaine � �tre inscrits au centre pas encore officiellement inaugur�. Un soulagement cependant : l�APC d�Illoula a promis de prendre en charge le transport de ses enfants� Le probl�me de l�encadrement psychop�dagogique se pose aussi pour les postes de psychoclinicien et d�orthophoniste. Mais tous ces probl�mes ne sont pas de nature � d�courager le chef de projet Baya H., �tudiante en 6e ann�e de m�decine, et le pr�sident de l�association qui lancent un appel � toutes les bonnes volont�s pour permettre au centre de jouer pleinement son r�le sachant que cette frange de la soci�t� ne trouve pas les conditions d�une s�rieuse prise en charge dans les �tablissements scolaires.