L�ouverture d�une ligne a�rienne entre l�Alg�rie et le Kowe�t et la cr�ation d�une soci�t� d�investissements avec cet �mirat sont en bonne voie de concr�tisation. Ch�rif Bennaceur - Alger (Le Soir) - A l�occasion de la tenue, hier � la r�sidence El- Mithak � Alger, de la 5e session de la Commission mixte alg�ro-kowe�tienne, un accord bilat�ral dans le domaine du transport a�rien a �t� sign�, permettant de donner un ancrage juridique � l�ouverture d�une ligne a�rienne directe entre Koweit-City et Alger. �Nous sommes en phase d�ex�cution de cet accord�, a affirm� le ministre des Finances, M. Karim Djoudi, qui a pr�sid� la partie alg�rienne � cette r�union. Ainsi, sept mouvements hebdomadaires sont pr�vus. Il est �galement question de la cr�ation d�une soci�t� d�investissements alg�ro-kowe�tienne, � l�instar de celle cr��e voil� quelques mois avec l�Arabie Saoudite. Cela �tant, plusieurs autres accords ont �t� paraph�s lors de cette cinqui�me session concernant les archives et affaires juridiques ainsi que le lancement d�un conseil des hommes d�affaires alg�riens et kowe�tiens. Voire, la mise en pratique d�une �feuille de route� � �suivre � tout moment et y apporter des correctifs�, selon M. Karim Djoudi. Ce qui permettra certainement de booster les investissements kowe�tiens dans notre pays, des investissements au niveau �tr�s limit�, �valu�s � un milliard de dollars avec quelque quatre projets lanc�s. Mais aussi une coop�ration �conomique et commerciale encore balbutiante avec un volume d�affaires de moins de 10 millions de dollars. Il s�agit surtout d�inciter les investisseurs kowe�tiens � participer au programme de relance de la croissance, compte tenu de la nature du march� alg�rien. Et d�autant que dans un monde marqu� par une situation de r�cession de l�activit� �conomique, l�Alg�rie dispose cependant d�un niveau de croissance cons�quent. Il s�agit �galement de d�velopper la coop�ration financi�re entre les deux pays, le Fonds de d�veloppement kowe�tien �tant dispos�, selon le chef de file de la d�l�gation kowe�tienne et ministre des Finances, M. Mostefa Djassem El- Chamali, � apporter son expertise manag�riale au profit du secteur priv� alg�rien. M�me si notre pays n��prouve pas des besoins de financement. Et cela au moment o� les difficult�s bancaires au Kowe�t, provoqu�es par la crise financi�re, sont en train d��tre r�gl�es. En attendant l�agr�ment par la Banque d�Alg�rie d�une banque � capitaux kowe�tiens. De m�me que la coop�ration reste ouverte dans le domaine �nerg�tique, le Kowe�t apportant son exp�rience p�troli�re et l�Alg�rie son exp�rience dans le gaz, selon le ministre kowe�tien des Finances. A signaler que cette session a eu lieu vingt et un ans apr�s la derni�re session, tenue en 1987, la sixi�me session devant se tenir l�ann�e prochaine au Kowe�t. La visite que le pr�sident de la R�publique, Abdelaziz Bouteflika, avait effectu�e au Kowe�t, en avril 2008, avait abouti � la conclusion de plusieurs accords et m�morandums d�entente. C. B. D�TOURNEMENT DU FONDS ALG�RO-KOWE�TIEN D�INVESTISSEMENT Les discussions bilat�rales se poursuivent pour r�gler l�affaire Les discussions se poursuivent entre l�Alg�rie et le Kowe�t pour aboutir au r�glement d�finitif de l�affaire du d�tournement du Fonds alg�ro-kowe�tien d�investissement (Faki). C�est ce que le ministre des Finances kowe�tien, M. Mostefa Djassem El-Chamali, a assur� hier en marge de la 5e session de la commission mixte alg�ro-kowe�tienne. Une affaire qui a d�fray� la chronique il y a quelques ann�es et a �t� jug�e en 2006. Elle porte sur la dilapidation de deniers publics et priv�s, commission d�actes d�escroquerie, faux et usage de faux et blanchiment d�argent. En fait, elle porte sur le d�tournement de quelque 800 milliards de centimes du Faki et a impliqu� plus de 20 personnes dont le responsable du Fonds en 2001, Brahim El Mili Anwar, fils d�un ancien ministre de l�Education. Certes, une partie du montant a �t� restitu�e mais l�affaire reste encore pendante, perturbant les relations alg�rokowe�tiennes.