Dans une requ�te adress�e au wali, des citoyens habitant l�immeuble A1 de la cit� du 1er -Mai sise � Sidi Amar (Annaba) sollicitent son intervention aupr�s des services concern�s pour une prise en charge urgente de leur b�timent qui risque de s�effondrer si aucune mesure n�est prise. La requ�te, sign�e par les vingt locataires dudit b�timent dont une copie a �t� remise au Soir d�Alg�rie, explique cette situation par l�alt�ration des parois rong�es par l�action conjugu�e des eaux us�es et des acides qui y stagnent � longueur d�ann�e au niveau des vides sanitaires, source, par ailleurs, de prolif�ration de rongeurs et de moustiques. A cela s�ajoute, aux dires des locataires, la pr�sence d�un c�ble �lectrique de moyenne tension noy� dans ces eaux mettant en danger leurs vies et celles de leurs familles. Les quelques interventions effectu�es par les agents de l�Office de promotion et de gestion immobili�res (OPGI) se sont limit�es � vidanger ces caves sans plus, alors que cette situation requiert des travaux de r�fection de l��tanch�it�, source d�infiltration des eaux, du renouvellement des tubes en PVC d�t�rior�s et du confortement des murs de l�immeuble. �Devant cet �tat de fait et pour marquer notre bonne volont�, malgr� nos ressources limit�es (16 locataires sur les 20 sont des retrait�s), nous avons entam� � notre propre compte quelques travaux ayant co�t� pr�s de 200 000 dinars�. Ils ont concern� l�am�nagement des acc�s aux caves, l�entretien de l��clairage, la peinture de la cage d�escalier, la prise en charge de la femme de m�nage pour l�entretien de l�immeuble, l�installation d�un portail d�entr�e� Depuis sa promotion en collectivit� locale, l�APC de Sidi Amar, dont rel�ve cette cit�, n�a pris aucune initiative allant dans le sens de l�am�lioration de l�environnement imm�diat des locataires par de simples op�rations qui auraient pu rendre moins morne la vie des habitants, par la cr�ation d�aires de jeux pour les enfants, la r�fection de l��clairage public, des trottoirs, impraticables apr�s les chutes de pluie, soulignent les plaignants. Parmi les autres pr�occupations des cosignataires de la requ�te, il y a lieu de noter l�absence de bacs � ordures et leur ramassage puis leur rejet dans le stade, transform� � l�occasion en d�charge sauvage, attirant pour la circonstance ovins, bovins et autres chiens errants � la recherche de nourriture. Il y a �galement le probl�me que pose l�ancien lyc�e mena�ant ruine et transform� pr�sentement en lieu de d�bauche, les coupures intempestives d�eau et l�installation partielle des compteurs d�eau. A ce sujet, il convient de signaler l�entame, ces derni�res semaines seulement, des travaux des deux ch�teaux d�eau, pourtant inscrits au programme depuis l�ann�e 1989. De m�me que le march� couvert, r�ceptionn� au d�but de l�ann�e en cours, n�est toujours pas ouvert au public, apr�s 22 ans de travaux ! �Forts de notre attachement au d�veloppement de notre pays et au bien-�tre de ses citoyens, nous ne cesserons de d�noncer le laxisme et l�immobilisme de certains responsables en charge des affaires du citoyen, comme nous ne manquerons pas d�apporter notre soutien � tous ceux qui �uvreront pour am�liorer les conditions de vie de celui-ci�, affirment en conclusion les auteurs de la requ�te.