Dans une lettre adressée au wali de Constantine, les locataires des immeubles 32, 40 et 42 de la rue Didouche Mourad (ex-rue Caraman) sollicitent, encore une fois, l'intervention du premier responsable de la wilaya à propos de la relance des travaux de maintenance entrepris par l'OPGI dans le cadre de la réhabilitation du vieux bâti. Dans leur missive, dont une copie est en notre possession, les habitants de ces immeubles du centre-ville de Constantine, datant de l'époque coloniale, reviennent à la charge pour attirer l'attention du wali quant au « risque d'écroulement » de leurs logements, notamment à l'approche de l'hiver. Dans leur lettre, les résidants de ces immeubles mentionnent, en effet, « les dégâts qui ne font qu'empirer chaque année un peu plus », rendant, les intempéries aidant, les logements inhabitables. Outre cela, les signataires de cette missive rappellent au premier responsable de la wilaya que leur attente dure depuis trois ans pendant lesquels ils n'ont cessé de relancer les services de l'OPGI, mais en vain. Les travaux de rénovation de ces immeubles étaient pourtant prévus début 2007, avant d'être reportés pour le début de l'année 2008. Et puis rien, suite à l'infructuosité des appels d'offres à la concurrence nationale lancés, à cet effet, par l'office de promotion et de gestion immobilière de la ville du vieux rocher. Or, « si aucune mesure n'est prise dans les meilleurs délais », les locataires des immeubles 32, 40 et 42 de la rue Didouche Mourad craignent à présent le pire. Il y a de cela une année déjà, de guerre lasse après avoir « frappé à toutes les portes », ces habitants avaient également sollicité le concours du ministre de l'Habitat, lui demandant d'instruire les services concernés pour qu'ils fassent le nécessaire pour leurs habitations. Mais pour l'instant, aucune suite favorable n'a été donnée à leurs précédentes requêtes, d'où cet énième appel qu'ils lancent en direction, cette fois, du wali de Constantine.