Le gouvernement alg�rien, encore une fois, ne c�l�brera pas cette ann�e le 9 d�cembre, Journ�e internationale contre la corruption. Non pas parce que ce sera la 2e journ�e de la f�te de l�A�d el Adha, mais parce qu�en fait il n�a jamais eu le moindre soup�on de volont� politique de lutter contre la corruption. Comme il ne l�a pas fait depuis l�instauration de cette journ�e en 2004. L�Alg�rie est pourtant membre des Nations unies, et cette journ�e a �t� instaur�e par les Nations unies. Et dans un certain sens, il a un peu �raison� de ne pas la c�l�brer, car il n�a aucun bilan � pr�senter de l�application de la Convention des Nations unies contre la corruption. Les preuves de ce bilan d�sastreux � en 5 longues ann�es d�existence de cette convention � sont irr�futables : la loi du 20 f�vrier 2006 de pr�vention et de lutte contre la corruption, m�me tr�s insuffisante, est inappliqu�e � ce jour ; le processus de d�claration de patrimoine des agents publics (hauts fonctionnaires et �lus) n�a jamais �t� effectif ; et plus grave encore, l�agence gouvernementale de lutte contre la corruption, cr��e par d�cret pr�sidentiel le 22 novembre 2006, n�a toujours pas �t� mise en place ! Comme ils l�ont toujours fait depuis 2004, des Alg�riens de la soci�t� civile c�l�breront cette journ�e, avec tr�s peu de moyens et beaucoup d�hostilit� des pouvoirs publics. Leur �non� � la corruption compte !