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DROGUES DE SYNTH�SE
� nos portes�
Publié dans Le Soir d'Algérie le 03 - 12 - 2008

Ecstasy, LSD, amph�tamines, poppers, gammo OH ou GHB, k�tamine ou sp�cial K, protoxyde d�azote autrement cit� �gaz hilarant�... Pr�s de 200 millions de personnes dans le monde consomment ces diff�rentes substances. Les drogues de synth�se illicites, amph�tamines et m�thamph�tamines sont class�es en troisi�me position apr�s le cannabis et les psychotropes, sur le plan mondial. Et l�Alg�rie n�est pas � l�abri d�une nouvelle �pid�mie de consommation. La pr�vention est de mise !
Wassila Zeghtitouche - Alger (Le Soir) - L�Alg�rie tire la sonnette d�alarme. Les drogues de synth�se faciles � produire, et moins co�teuses �hypnotisent � d�j� nos jeunes. M�me si elles n�y sont pas tr�s r�pandues, le directeur g�n�ral de l�Office national de lutte contre la drogue et la toxicomanie (ONLDT), M. Abdelmalek Sayeh, appellera � la n�cessit� de contrer ce ph�nom�ne. S�exprimant � l�ouverture d�un s�minaire de formation sur les drogues de synth�se, qui se tient jusqu�au 4 d�cembre � Alger, M. Sayeh notera l�imp�rative de s�y pr�parer s�rieusement, compte tenu de la libre circulation des biens et des personnes. Par son programme, le s�minaire de formation vise le renforcement des capacit�s des services de lutte antidrogue, tout en approfondissant les connaissances des personnels op�rationnels, et ceux des laboratoires de la police scientifique. En collaboration avec le R�seau m�diterran�en de coop�ration sur les drogues et les addictions �MedNet�, sur proposition de l�ONLDT, 114 cadres concern�s par la r�pression et la pr�vention dont des membres de la Direction g�n�rale de la S�ret� nationale et de la Gendarmerie nationale profiteront de cette formation qui se d�roule � l�Ecole sup�rieure de police de Ch�teauneuf. La repr�sentante de la Mission interminist�rielle de lutte contre la drogue et la toxicomanie en France (MILDT), Mme Chantal Gatignol estime qu�une anticipation de la menace, une pr�vention du risque � la demande des autorit�s alg�riennes constitue une des raisons de l�organisation de ce s�minaire. Les taux de pr�valence de consommation sont sensiblement sup�rieurs chez les jeunes et un usage particuli�rement important dans certains milieux sociaux ou groupes culturels. L�ecstasy est tr�s r�pandue dans �les rave party�. Celles-ci sont nomm�es les supermarch�s de l�ecstasy. Et l�usage exag�r� de ces substances conduit irr�m�diablement � une d�shydratation.
Ecstasy : �premi�re drogue de synth�se objet de trafic�
Les drogues de synth�se � l�image des amph�tamines, m�thamph�tamines et l�ecstasy sont les drogues illicites les plus r�pandues, apr�s le cannabis, de par le monde, selon la responsable du programme du Groupe Pompidou de coop�ration en mati�re de lutte contre l�abus et le trafic illicite des stup�fiants, Mme Florence Mobileau Whomsley. Citant les statistiques de l�ann�e 2007 de l�OCRTIS, Mme Mobileau estime que �l�ecstasy reste la premi�re drogue de synth�se objet de trafic et de consommation�. Elle repr�sente 80 % de la consommation de drogues. La France est qualifi�e de march� en pleine expansion dans ce cr�neau. Quelque 1,4 million de comprim�s ont �t� saisis en 2007. Durant la m�me ann�e, les saisies d�amph�tamines auront atteint la quantit� de 307 kg en 2007, soit le triple qu�en 2006. L�usage et le trafic de la m�thamph�tamine restent � un niveau confidentiel, mais le contr�le de son principal pr�curseur , la pseudo-�ph�drine a �t� particuli�rement efficace, atteignant plus de 5 tonnes en 2007, rel�vent les intervenants. Pour cela, il serait utile de d�velopper la lutte contre le trafic des pr�curseurs chimiques, facilement commercialis�s, et entrant dans la composition des drogues de synth�se.
Pays-Bas : plaque tournante du trafic de drogues de synth�se
Quelque 161 millions de personnes consomment du cannabis, 30 millions des drogues de synth�se,14 millions de la coca�ne, 11 millions de personnes h�ro�nomanes et 5 millions consomment d�autres drogues. La g�opolitique des drogues est devenue une discipline en pleine expansion. D�apr�s M. Jean-Marc Droguet, les Pays-Bas sont la plaque tournante du trafic de drogues de synth�se. Les principaux groupes de trafiquants se trouveraient, selon Droguet, en Belgique et en Hollande, et les principaux groupes criminels sont les russophones et les Chinois. D�apr�s Droguet �25 % des amph�tamines vendues en UE proviennent de Pologne et 40% sont vendues en Scandinavie�. Il s�agit d�un march� tr�s lucratif, notamment en Italie, en Espagne et en Russie. La France exporte vers Isra�l gr�ce � des �passeurs �. Etant satur�, ce pays r�pand ses drogues vers l�Europe. A contrario , les Pays-Bas exportent vers les USA. Aussi, ce sp�cialiste �num�rera 14 pr�curseurs chimiques utiles � la fabrication de drogue. Les produits sont facilement dissimulables, et plusieurs stratag�mes sont utilis�s par les trafiquants. Entre 70 et 80 % de production d�ecstasy seraient attribu�es � Isra�l, estime M. Kasmi directeur de la coop�ration internationale de l�Office.


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