�Un gros effort reste � faire pour mettre fin � la stigmatisation de la maladie mentale au sein de la soci�t�, indiquait Dr Nadji Nac�ra, repr�sentante du minist�re de la Sant�, lors de l'ouverture des 4es Journ�es m�dico-psychologiques organis�es par la Soci�t� alg�rienne m�dico-psychologique. Wassila Z. - Alger (Le Soir) - D�apr�s la repr�sentante du minist�re, plusieurs actions sont men�es pour une organisation des soins de sant� mentale les plus adapt�s aux besoins sp�cifiques de toutes les tranches d��ge de notre population au double plan pr�ventif et curatif. Elle parlera du renforcement des consultations pr�ventives et curatives de psychologie clinique et orthophonique int�gr�es aux offres de soins au sein des structures sanitaires publiques. L�intervenante soutient que la politique nationale de sant� en Alg�rie accorde une attention particuli�re � la sant� mentale et vise une optimisation de la prise en charge des probl�mes qui y sont li�s. En outre, de nouvelles activit�s comme l�implantologie cochl�aire, la p�dopsychiatrie, les soins aux toxicomanes et la prise en charge des psycho-traumatismes, sont prises en consid�ration. Dans cette vis�e, l�on annonce la cr�ation de services de p�dopsychiatrie r�serv�s exclusivement � la prise en charge psychiatrique de l�enfant et de l�adolescent au niveau des �tablissements hospitaliers sp�cialis�s et la formation des intervenants avec le concours de l�OMS. Aussi, la repr�sentante du minist�re de la Sant� parlera de la �r�alisation de 14 h�pitaux psychiatriques qui vont s�ajouter aux 15 h�pitaux d�j� existants r�habilit�s, compte tenu de la demande accrue qui a rendu imp�rative la r�alisation de nouvelles structures. L�int�gration des soins de sant� mentale aux soins primaires de proximit� au sein de la communaut� au niveau des centres interm�diaires de sant� mentale sont cr��s dans les �tablissements publics de sant� de proximit�. Les th�mes choisis par les s�minaristes sont essentiellement la maladie d�Alzheimer et les troubles de la m�moire. �Des probl�mes tr�s importants�, dira le professeur Ridouh de l�ESH-Frantz Fanon. Selon ce sp�cialiste �la dimension morale et mentale est � prendre en consid�ration�. La schizophr�nie est plut�t r�pandue entre les jeunes. Elle peut appara�tre d�s l��ge de 20 ans. La famille joue un r�le primordial dans la prise en charge des malades schizophr�nes, afin d��viter les risques de rechute qui sont intimement li�s aux probl�mes sociaux. Dans la prise en charge �on butte surtout sur des probl�mes de logistique�, estime le professeur. M�me si les structures de soins journaliers existent, les autres moyens (transports) font d�faut. Ridouh rel�vera �galement que �dans le traitement de la schizophr�nie, il y a les probl�mes de la morbidit� chez les toxicomanes. Cela entra�ne des complications dans le traitement et la prise en charge du malade toxicomane�. A ce propos, Dr Nadji affirme qu'un programme portant sur la r�alisation de 53 centres interm�diaires de soins aux toxicomanes a �t� �labor�. Concernant l�Alzheimer, �le probl�me de prise en charge repr�sente � 90 % un probl�me d�actualit�, estime Pr Ridouh. Les traitements existent, et participent � retarder la d�t�rioration cognitive. Les autres maladies r�pandues en Alg�rie sont la d�pression, objet de plusieurs interventions lors de ces journ�es. Par ailleurs, on notera que les causes sont multiples : stress, psycho-traumatisme (inondations, tremblement de terre, �chec professionnel). Les gens �se racontent facilement� avouera le Pr Ridouh. On compte 2 000 hospitalisations par an et 50 000 consultations, soulignera le Pr Tidjiza, pr�sident de la Soci�t� alg�rienne m�dico-psychologique.