«Cinquante-trois centres de psychiatrie, seront créés à travers le territoire national. Et 15 centres régionaux de cures de désintoxication seront ajoutés aux deux déjà existants. C'est ce qu'a laissé entendre le Dr Nadji Nacéra, représentante du ministère de la Santé nationale lors de son intervention aux 4es journées médico-psychologiques qui se sont déroulées mercredi et jeudi derniers. Dans son allocution d'ouverture, le Pr Mohamed Tedjiza, président de la Société organisatrice de l'événement a souhaité la bienvenue à une assistance multidisciplinaire qui témoigne que la question de la santé mentale est vraiment «un débat de société». En effet, dans l'assistance, on compte en plus des spécialistes algériens et de leurs homologues français des étudiants dans le domaine, mais aussi, l'historien Daho Djerbel, directeur de la publicatiion Naqd, ainsi que le président de la ligue algérienne pour la défense des droits de l'homme, M. Hocine Zehouane. Dans son intervention, la représentante du ministère de la Santé a assuré que son département accorde un grand intérêt à la santé mentale des citoyens. Cet événement est un pas pour la concrétisation du programme de l'Organisation Mondiale de la Santé. En effet, l'OMS prône un programme, de 2000 à 2010, qui consiste à améliorer la santé mentale à travers le monde, assurer la garantie des soins nécessaires et faciliter l'intégration sociale de cette catégorie. Elle n'omet pas de signaler que des efforts seront aussi consentis dans le milieu scolaire pour une meilleure prise en charge en la matière de la prévention psychologique. A travers toutes ces dispositions qui renforcent la santé mentale et en rendant accessible les centres de préventions à tous les malades, «nous appelons à la non-stigmatisation des malades mentaux», dira la représentante du ministère de la Santé et de la réforme hospitalière. Pour la deuxième journée, deux thèmes ont été retenus, à savoir la dépression et l'agressivité. Les troubles de mémoire, un drame «La mémoire et ses troubles neurologiques», est le premier thème que les spécialistes ont abordé lors de ces journées. Les troubles de mémoire et les maladies ayant trait à la perte ou à la détérioration de la mémoire sont d'une si remarquable ampleur qu'elles constituent à l'heure actuelle un débat social. Les participants qui n'ont pas omis de passer en revue l'évolution des théories et des études concernant la mémoire et ses mécanismes, ont unanimement expliqué dans leurs exposés la nécessité d'une mise en place d'une stratégie mentale et d'intégrer le phénomène dans un ensemble sociologique pour appréhender ces problèmes. La mémoire a une énorme importance dans la stabilité de l'individu, car elle lui permet de s'adapter avec son environnement. «La mémoire nous permet d'évoluer et de se reconnaître . Elle attache l'individu à son environnement. Sous l'éclairage du passé, on arrive à subir le présent et à interpréter l'avenir», explique Dr Tedjiza. Pour sa part, le Dr A. Chaouche de l'hôpital de Ben Akonoun résume ce mécanisme en ces termes : «La mémoire est une fonction qui permet de conserver et de faire venir une connaissance acquise antérieurement par apprentissage permettant à l'individu de s'adapter avec l'environnement.» Par contre, le Pr Griène du laboratoire d'homonologie CPMC, explique l'oubli par «un équilibre entre les kynases et les phosphatases». Deux protéines qui favorisent pour la premier, le stock des informations, pour la seconde au contraire, l'oubli. En plus d'un régime de vie équilibré et d'un travail physique, l'orateur conseille pour protéger sa mémoire, de faire travailler continuellement ses neurones, car comme il le dit : «ce qu'on n'utilise pas se perd». A. A. «Cinquante-trois centres de psychiatrie, seront créés à travers le territoire national. Et 15 centres régionaux de cures de désintoxication seront ajoutés aux deux déjà existants. C'est ce qu'a laissé entendre le Dr Nadji Nacéra, représentante du ministère de la Santé nationale lors de son intervention aux 4es journées médico-psychologiques qui se sont déroulées mercredi et jeudi derniers. Dans son allocution d'ouverture, le Pr Mohamed Tedjiza, président de la Société organisatrice de l'événement a souhaité la bienvenue à une assistance multidisciplinaire qui témoigne que la question de la santé mentale est vraiment «un débat de société». En effet, dans l'assistance, on compte en plus des spécialistes algériens et de leurs homologues français des étudiants dans le domaine, mais aussi, l'historien Daho Djerbel, directeur de la publicatiion Naqd, ainsi que le président de la ligue algérienne pour la défense des droits de l'homme, M. Hocine Zehouane. Dans son intervention, la représentante du ministère de la Santé a assuré que son département accorde un grand intérêt à la santé mentale des citoyens. Cet événement est un pas pour la concrétisation du programme de l'Organisation Mondiale de la Santé. En effet, l'OMS prône un programme, de 2000 à 2010, qui consiste à améliorer la santé mentale à travers le monde, assurer la garantie des soins nécessaires et faciliter l'intégration sociale de cette catégorie. Elle n'omet pas de signaler que des efforts seront aussi consentis dans le milieu scolaire pour une meilleure prise en charge en la matière de la prévention psychologique. A travers toutes ces dispositions qui renforcent la santé mentale et en rendant accessible les centres de préventions à tous les malades, «nous appelons à la non-stigmatisation des malades mentaux», dira la représentante du ministère de la Santé et de la réforme hospitalière. Pour la deuxième journée, deux thèmes ont été retenus, à savoir la dépression et l'agressivité. Les troubles de mémoire, un drame «La mémoire et ses troubles neurologiques», est le premier thème que les spécialistes ont abordé lors de ces journées. Les troubles de mémoire et les maladies ayant trait à la perte ou à la détérioration de la mémoire sont d'une si remarquable ampleur qu'elles constituent à l'heure actuelle un débat social. Les participants qui n'ont pas omis de passer en revue l'évolution des théories et des études concernant la mémoire et ses mécanismes, ont unanimement expliqué dans leurs exposés la nécessité d'une mise en place d'une stratégie mentale et d'intégrer le phénomène dans un ensemble sociologique pour appréhender ces problèmes. La mémoire a une énorme importance dans la stabilité de l'individu, car elle lui permet de s'adapter avec son environnement. «La mémoire nous permet d'évoluer et de se reconnaître . Elle attache l'individu à son environnement. Sous l'éclairage du passé, on arrive à subir le présent et à interpréter l'avenir», explique Dr Tedjiza. Pour sa part, le Dr A. Chaouche de l'hôpital de Ben Akonoun résume ce mécanisme en ces termes : «La mémoire est une fonction qui permet de conserver et de faire venir une connaissance acquise antérieurement par apprentissage permettant à l'individu de s'adapter avec l'environnement.» Par contre, le Pr Griène du laboratoire d'homonologie CPMC, explique l'oubli par «un équilibre entre les kynases et les phosphatases». Deux protéines qui favorisent pour la premier, le stock des informations, pour la seconde au contraire, l'oubli. En plus d'un régime de vie équilibré et d'un travail physique, l'orateur conseille pour protéger sa mémoire, de faire travailler continuellement ses neurones, car comme il le dit : «ce qu'on n'utilise pas se perd». A. A.