La da�ra de Dra�-El- Mizan, 40 km au sud de la wilaya, a �t� pass�e au crible par l�ex�cutif de la wilaya, les cinq pr�sidents d�APC et les repr�sentants de nombreux villages. Cette s�ance de travail, qui a dur� presque toute la journ�e, survient apr�s la tourn�e effectu�e sur le terrain, mercredi 26 novembre, par le wali se rendant compte ainsi de visu des difficult�s �conomiques et socioculturelles qu�affrontent les citoyens de cette r�gion peu concern�e par les efforts de d�veloppement d�ploy�s depuis que le pays a retrouv� sa souverainet� nationale. En effet, peu de choses ont �t� r�alis�es dans cette da�ra hormis les �tablissements scolaires, les logements OPGI notamment, une unit� de fournitures scolaires et deux petits barrages d�irrigation, un � Dra�-El- Mizan et l�autre � A�n Zaou�a, le gaz naturel et l��lectrification qui restent � compl�ter au profit de certains villages et quartiers en cours de r�alisation ou d��tude. Les P/APC et les membres de comit�s de village ont �t�, au cours de leurs interventions, quasi unanimes pour revendiquer des programmes de logements sociaux urbains, la relance des projets en sommeil, plus d�aide � l�auto-construction dont la demande est importante en zone rurale, des unit�s de soins dot�es en moyens humains et mat�riels, des infrastructures culturelles et sportives pour les jeunes, l�ouvertures de pistes agricoles et le rev�tement de routes, l�am�nagement urbain, l�extension des r�seaux �lectriques et gazier, le CFPA et annexes de formation professionnelle. Ils furent �galement nombreux � d�plorer le manque d�eau potable, sa mauvaise distribution du fait de la v�tust� du r�seau AEP ou de son faible dimensionnement, l�arr�t de certains projets depuis des ann�es tels que les logements de fonction du CEM de Boumahni depuis 10 ans, les logements AADL, LSP et autres. La d�localisation du march� hebdomadaire de Dra�- El-Mizan, la d�viation de la ville avec le renforcement de la RN25 et l�ouverture d�autres liaisons avec la wilaya de Bouira figuraient parmi les r�alisations souhait�es par l�assistance. Ils �taient plusieurs, �galement, � d�noncer les incendies �volontaires� de 26 000 oliviers r�clamant � ce propos l�indemnisation promise alors au lieu du remplacement des arbres br�l�s garanti par l�Etat, le blocage des dispositifs d�insertion des jeunes alors que le ch�mage s�vit de fa�on end�mique, 60%, selon certains intervenants. Face � l�avalanche des r�clamations, les membres de l�ex�cutif r�pondaient par le langage des chiffres en sommes d�argent affect�es � diverses r�alisations achev�es ou en cours, en kilom�tres de r�seaux r�alis�s ou en chantier, en nombre d�op�rations inscrites ou en �tude laissant, ainsi, entrevoir de tr�s nettes am�liorations des conditions de vie des citoyens de la r�gion mais aussi un amer go�t de d�j� entendu. Il convient de signaler � ce propos qu�un grand nombre de probl�mes, pour ne pas dire la plupart, soulev�s par les intervenants faisaient d�j� partie d�une vaste liste de r�clamations entendues dans un cadre similaire pr�sid�, � Dra�-El-Mizan, par le pr�c�dant wali de Tizi-Ouzou actuellement � la t�te de celle de Blida. B. T. VOTE DU BUDGET PRIMITIF 2009 DE L�APW Pol�mique autour de la cagnotte attribu�e au secteur de la culture La session ordinaire de l�APW, convoqu�e pour la journ�e de mardi, et consacr�e au vote du budget primitif de l�exercice 2009, s�est ouverte sur une pol�mique engag�e par le FFS et relay�e par le RND contre la coalition majoritaire de l�assembl�e constitu�e du RCD et du FLN. Entre autres sujets de discorde, la cagnotte octroy�e au secteur de la culture par la commission �conomique et financi�re de l�APW. Le FFS quittera quelque temps apr�s l�h�micycle, en signe de protestation contre ce que son repr�sentant a qualifi�, dans une d�claration lue en pl�ni�re, d��abus de pouvoir, voire d�un glissement vers le m�pris de l�opposition �. Une attitude pr�t�e aux �lus du groupe majoritaire qui contr�le la CEF dont �le dysfonctionnement av�r� a �t� point� du doigt par le FFS qui proteste contre la ponction effectu�e sur la proposition budg�taire, allou�e au secteur de la culture, par les �lus de la majorit� qui si�gent au sein de la commission. Le RND embo�tera le pas au FFS en quittant la salle. Le repr�sentant du parti d�Ahmed Ouyahia, qui consid�re que le secteur de la culture est victime d�une discrimination budg�taire de la part de la commission, d�clare avoir �t� �t�moin d�un d�ni de d�mocratie au sein de la CEF�. R�pliquant aux interventions tonitruantes des deux partis de l�opposition, le P/APW parlera de �solidarit� suspecte�, raillant la position des deux partis, en faveur de la Direction de la culture, qui font de ce secteur, dont le budget, selon le P/APW, a doubl� de 100%, �un fonds de commerce politique�. Joignant sa voix � celle de M. Ikherbane, le repr�sentant du FLN parlera �de surench�res politiques infructueuses�, ajoutant, � l�adresse certainement du FFS qui a g�r� l�APW durant les deux exercices pr�c�dents, que �le secteur de la culture n�a pas �t� g�t� par le pass�. Le budget primitif pour l�exercice de l�ann�e en cours, d�un montant global de 918 222 774 DA, sera vot� � l�unanimit� par les membres pr�sents, mais en l�absence des �lus du RND et du FFS, comptant organiser une conf�rence de presse jeudi prochain. Le FFS, qui ne se contentera pas d��piloguer sur cet incident, offrira une occasion de reprendre l�initiative politique et d�animer l�actualit� au plan local.