Un enfant a �t� assassin� par un malade mental. Le drame s�est produit la veille de l�A�d dans la localit� de A�n-Taya. Mohamed- Islam, 8 ans, se rendait � �cole quand il a �t� brusquement enlev� par un individu, connu dans le quartier pour �tre d�pressif et dangereux. Nabil M. - Alger (Le Soir) - A�n- Taya est sous le choc. Un crime odieux a plong� cette commune dans une profonde tristesse, � plus forte raison parce que cela s�est produit � la veille de l�A�d, la f�te des enfants. Comme chaque matin, le petit Mohamed-Islam prend son cartable pour aller � l��cole. A 7h45, il sort de la maison. La rue est quasi d�serte. A une centaine de m�tres de la maison parentale, un certain Toufik B. est debout sur le perron de sa demeure. Lorsque Mohamed- Islam passe pr�s de lui, il le saisit violemment par ses v�tements et l�entra�ne dans la cour de la maison. Le petit Mohamed-Islam est rou� de coups port�s avec le manche d�une pioche. Les coups sont port�s au cr�ne. Le petit Mohamed-Islam n�a m�me pas eu le temps de hurler. La premi�re personne � arriver sur les lieux du drame dira que le sang et le cerveau du petit �taient r�pandus sur le sol et la longue barbe de l�agresseur portait le sang de la victime. Telle une b�te, l�agresseur se tenait debout en train de regarder le corps sans vie de l�enfant. L�alerte a �t� donn�e par une �coli�re. Cette fille de 7 ans marchait � une dizaine de m�tres derri�re Mohamed-Islam. Ayant tout vu de la sc�ne de l�enl�vement, elle s�en va avertir les adultes du quartier. Parmi eux, l�oncle du petit Mohamed-Islam. C�est ce dernier qui p�n�tre dans la cour de la maison du malade mental. �J�ai d�couvert un spectacle effarant. Le fr�le corps de l�enfant gisait dans une mare de sang. La t�te �tait �cras�e. Je n�avais pas r�alis� qu�il s�agissait de mon propre neveu. L�assassin �tait d�bout, juste � c�t�. Il fixait le corps de sa victime d�une mani�re bestiale�, a racont� le t�moin. L�oncle du d�funt, dont le courage n�a d��gal que sa s�r�nit�, a, en outre, soulign� avoir �t� abasourdi � la vue des bouts de cerveau pendant sur la barbe hirsute de l�assassin. �C�est � croire qu�il l�avait d�vor�. � Arriv�s rapidement sur les lieux, les services de police ont proc�d� � l�arrestation de l�assassin. Les �l�ments de la police scientifique ont analys� la sc�ne du crime. �Ce n�est qu�apr�s avoir ouvert le cartable de l�enfant et lu le nom inscrit sur un cahier que j�ai su qu�il s�agissait de mon neveu. Les policiers ont bien fait d��vacuer l�assassin. Autrement, je ne sais pas comment j�aurais r�agi�, poursuit le t�moin. Selon des indiscr�tions, ce malade mental, du reste issu d�une famille respectable, a d�j� fait l�objet de plusieurs plaintes pour des actes de violence. Des voisins du quartier ont affirm� que l�assassin a un pass� sombre. Il aurait purg� des peines de prison pour appartenance � un groupe d�extr�mistes. Le climat �tait insoutenable au sein de la famille du petit Mohamed-Islam. Rien ne pourra consoler les parents. Le probl�me des malades mentaux qui d�ambulent librement dans les rues se pose d�sormais avec acuit�.