Dans la matinée de dimanche, veille de la fête de l'Aïd, un enfant scolarisé en troisième année primaire a été sauvagement assassiné par une personne que l'on dit être malade mentale. Le regrettable événement a eu lieu quelques jours seulement après la célébration de la Journée mondiale de la protection de l'enfance. A l'origine de ce drame qui a laissé en émoi la paisible ville côtière de Aïn Taya, un simple regard. En effet, l'enfant, aurait, selon des témoins, naïvement fixé des yeux le supposé aliéné. Ce dernier aurait alors immédiatement et violemment réagi à cette «communication» non verbale. Il s'est emparé de l'élève qu'il a traîné dans le couloir d'une bâtisse et roué à l'aide d'un manche de pioche. Les nombreux coups portés à la tête ont été fatals au gamin. Ce dernier a été laissé pour mort, gisant dans une mare de sang. L'assassin a ensuite été appréhendé par la police qui le présentera aujourd'hui devant le procureur de la République. Seul ce dernier pourra déterminer la nature exacte des faits. L'auteur de cet abominable acte aurait manifesté de graves signes cliniques de démence depuis au moins trois mois. Signalons que des citoyens ont déjà fait part de leur préoccupation quant au danger que pouvait représenter cette personne, suite à un précédent incident. Néanmoins, l'on invoqua que «le fou était inoffensif». N'étant pas pris pour un fou dangereux, ce dernier pouvait donc errer à son gré aux quatre coins de la ville, jusqu'au drame de ces dernières soixante-douze heures. Après ce crime odieux commis sur un enfant d'à peine sept ans, toute la population de la ville de Aïn Taya est sous le choc. Nombreux sont les parents qui s'inquiètent aujourd'hui pour la sécurité de leurs enfants qui se rendent généralement seuls à l'école. Et ce d'autant que la région de Aïn Taya, affirment certaines sources, notamment l'axe Aïn Taya-Surcouf, «grouillerait» de malades mentaux dont le taux avoisinerait dans cette région de la capitale 3 à 4%.