Nouvelles mesures de r�pression � l�encontre des professionnels de la sant� publique, en gr�ve depuis samedi. Le minist�re de la Sant�, de la Population et de la R�forme hospitali�re vient d�adresser une instruction � l�ensemble des gestionnaires des �tablissements hospitaliers et structures sanitaires, pour proc�der imm�diatement � des ponctions sur les salaires pour chaque journ�e de gr�ve et ce pour tous les praticiens en arr�t de travail. Rosa Mansouri - Alger (Le Soir)- Les syndicats (SNPSP, SNPSSP, SNPDSM, SNMASM) meneurs de ce mouvement de d�brayage ont condamn� hier, avec fermet�, cette attitude de la tutelle qui, au lieu d�ouvrir un d�bat s�rieux avec les syndicats sur les pr�occupations des personnels du secteur et sur les voies � trouver pour sortir de cette impasse, s�impose des m�thodes dignes d�un autre si�cle et en contradiction avec les principes des droits de l�homme. �Nous allons droit vers un mur, avec ce comportement irresponsable de la tutelle. Nos revendications sont l�gitimes et nous ne sommes pas intimid�s par le rouleau compresseur mis en marche par les autorit�s pour casser notre mouvement�, a d�plor� le Dr Merabet, porte-parole de la Coordination nationale des syndicats autonomes de la Fonction publique. Priver les m�decins gr�vistes de leur salaire, alors qu�ils sont en gr�ve et qu�ils assurent un service minimum, est consid�r� par les protestataires comme �une infraction � la r�glementation qui r�git les relations de travail�. Ce qui intrigue, toutefois, les syndicats, c�est le dernier communiqu� du minist�re de la Sant�, concernant la d�cision de la chambre administrative qui a ordonn� l�arr�t de la gr�ve. Une d�cision qui n�a toujours pas �t� notifi�e aux concern�s, qui la consid�rent inexistante, en l�absence d�un document officiel �manant des services de la justice. On se demande d�ailleurs, pourquoi cette derni�re ne s�est-elle toujours pas manifest�e, alors que d�habitude elle excelle dans l�exp�dition de ce genre d�affaire. Il y a lieu de signaler que, jusqu�� hier, les m�decins �taient mobilis�s et ont organis� un autre rassemblement au CHU de Beni-Messous qui a drain� une assistance nombreuse. Un rassemblement national sera par ailleurs organis� aujourd�hui � travers les diff�rents �tablissements hospitaliers du territoire national, � 11 heures. Une d�cision sera �galement prise, � l�issue des assembl�es g�n�rales qui auront lieu dans la m�me matin�e, portant sur les prochaines actions du mouvement.