Le minist�re de la Sant�, de la Population et de la R�forme hospitali�re a somm� les directeurs des �tablissements publics hospitaliers et des �tablissements de sant� de proximit� d�adresser, dans les plus brefs d�lais, des mises en demeure � l�ensemble des praticiens en gr�ve. Rosa Mansouri - Alger (Le Soir) - Dans une note adress�e aux administrations de ces �tablissements et datant du 4 mars, le d�partement de Sa�d Barkat fait r�f�rence au jugement n� 399 du 23 f�vrier 2009, rendu par le conseil judiciaire d�Alger, qui s�est prononc� sur l�irr�gularit� de la gr�ve. Pour rappel, le Syndicat national des praticiens de sant� publique (SNPSP) d�clare n�avoir re�u, � ce jour, aucune notification du jugement en question. Mais, pour le minist�re de tutelle, il s�agit d�une absence irr�guli�re des praticiens � leurs postes de travail, ce qui p�nalise, selon la note, �l�activit� des soins et notamment celle li�e � la vaccination et � la PMI�. C�est la premi�re fois, apr�s 15 jours de d�brayage, que le minist�re de la Sant� reconna�t que certaines structures de sant� ont �t� bloqu�es, chose qu�il a r�fut�e auparavant. De son c�t�, le SNPSP a rendu public hier un communiqu� dans lequel il d�nonce, une fois de plus, �le bras de fer engag� par la tutelle avec les praticiens de sant� publique�. �Aucune frange de la soci�t� alg�rienne, intellectuelle ou non, ne se sent autant m�pris�e que la famille m�dicale�, signale- t-on. Le conseil national du SNPSP, qui s�est r�uni ce samedi, a �galement pris acte des d�clarations �fallacieuses � du ministre charg� du secteur, qui a d�clar� que le nouveau code du travail a �t� confectionn� en partenariat avec l�ensemble des syndicats. �Il est �vident que le SNPSP n�a jamais �t� convi� ni associ� � ce travail, et, � cet �gard, il faut s�attendre � de d�sagr�ables surprises, surtout dans les textes de loi ayant trait � l�activit� syndicale et au droit de gr�ve�, avertit ce syndicat. Et c�est dans cette logique que les praticiens de sant� publique inscrivent leur mouvement dans la dur�e. �Ni les retenues sur salaire, ni les entraves � l�activit� syndicale et au droit de gr�ve, ni le harc�lement que subissent les praticiens de la part de l�administration ne valent la reconqu�te d�une dignit�, que nous arracherons co�te que co�te�, peut-on lire dans le communiqu� du SNPSP.