A l�instar des communes de A�n-El-Hammam et d�Akbil, relevant de la m�me circonscription, la commune d�Iboudrar�ne, dans la da�ra de Beni Yenni, vit sous le risque de dangereux glissements de terrains mena�ant tous les villages. Cette menace est d�autant plus accentu�e en p�riode hivernale o� la r�gion, au relief montagneux instable et accident�, conna�t une pluviom�trie importante et des chutes de neige. Elle est situ�e � 750 et 1 000 m d�altitude, selon qu�on avance vers les villages Bouadnane, Tala n�Tazart, Darna et A�t Allaoua, au pied de la montagne. Depuis notamment les ann�es 2000, la commune d�Iboudrar�ne a connu plusieurs cas d��boulement et de glissement de terrain qui, fort heureusement, n�ont caus� que des d�g�ts mat�riels sur les infrastructures routi�res, quelques �quipements publics et des constructions de particuliers. Ainsi, au village Tala n�Tazart une chute de pierre de montagne a caus� la destruction de la station de refoulement de l�eau potable desservant le village. Et c�est un miracle que le ch�teau d�eau se trouvant juste � proximit� ait �t� �pargn�. Un projet de r�alisation d�une dalle de protection en b�ton arm� a �t� accord� sur le budget de wilaya et attend toujours d��tre r�alis�, faute d�entreprises, nous dit-on � l�APC. Ce m�me village a aussi connu un glissement de terrain qui a caus� la destruction de la salle de soins qui, deux ann�es apr�s ce sinistre, n�est toujours pas remise en service. Toujours dans ce m�me village, un autre glissement de terrain, suite aux travaux de terrassement d�un stade, a caus� la coupure de quatre routes (une principale et trois menant vers les quartiers et hameaux du village) emport�es par les tonnes de tuf et de pierres charri�es par les crues. Les routes ont �t� rouvertes � la circulation mais le danger demeure toujours pr�sent tant que des gabions et des ouvrages n�auront pas �t� r�alis�s pour maintenir le terrain et canaliser les eaux pluviales. Un peu plus bas, au village de Bouadnane, l�habitation d�un citoyen menace de s�effondrer � cause d�un glissement en aval de la RN30. Au village Ighil n�Tsedda, le sinistre ayant touch� la maison de M. A�t Bouabdellah Arezki � cause d�un autre glissement de terrain toujours sur la RN30 fait craindre le pire. Si un mur de sout�nement n�est pas r�alis� en urgence, la construction fissur�e � plusieurs endroits risque un effondrement certain. Son propri�taire ne sait plus quoi faire pour sauver le toit et la vie de ses enfants. Il ne cesse de le crier depuis une ann�e � qui voudrait bien l�entendre. Au village Tassaft, l��cole Ali-Mohamed-Mohand-Ouidir a failli s�effondrer en 2007 des suites d�un glissement de terrain sous ses fondations donnant sur la RN30. Si l��cole a r�sist�, le mur d�une construction appartenant � un particulier a �t� compl�tement d�truit avec ses poteaux. Fort heureusement, et malgr� l�imminence du danger, l��cole a pu �tre sauv�e gr�ce � l�intervention des services de l�APC et de la Slep de Beni-Yenni qui ont rapidement engag� les travaux de r�alisation d�un voile en b�ton arm� en cours d�ach�vement. Au quartier Ath Ouamara, toujours au village de Tassaft, c�est une partie de la route qui s�est affaiss�e � cause d�un autre d�collement de terrain qui a emport� la cl�ture d�une propri�t� priv�e et les fondations d�un poteau �lectrique basse tension, mena�ant de tomber sur la maison du m�me propri�taire. Dans ce m�me village, les constructions au quartier des A�t Slimane, situ�es sur les hauteurs de la RN30, sont menac�es �galement d�effondrement si le mur de sout�nement, dont une partie est d�j� r�alis�e, n�est pas prolong� jusqu�� la limite de son trac� initial. Ce cas pr�cis�ment avec celui du chemin menant au quartier la cit� du village A�t Eurbah, ferm� aussi apr�s un glissement de terrain qui met aujourd�hui en danger une partie du cimeti�re du village et quelques habitations, est pris en charge par la Direction de l�urbanisme et de la construction qui leur a allou�, dans le cadre des intemp�ries, une enveloppe de plus de cinq millions de dinars. Les travaux tardent � d�marrer, avons-nous appris de source autoris�e, ce qui n�est pas fait pour rassurer les populations concern�es. Le village Ighil Bouamas n�a pas �t� �pargn� puisque nous y enregistrons l�effondrement de deux murs d�habitations appartenant � des particuliers ainsi que la destruction d�un poteau d��clairage public, tous emport�s par des glissements de terrain. Devant ce risque sur la vie des citoyens et les infrastructures publiques, les �lus locaux se disent �tr�s inquiets et tout aussi pr�occup�s par une situation des plus critiques�, mais avouent leur impuissance � engager des solutions urgentes qui passent par des financements de l�administration. �Nous avons �tablis l�an dernier des fiches techniques de plus de 4 milliards de centimes rien que pour les murs de sout�nement et nous n�avons re�u qu�un peu plus de la moiti� de ce montant pour tous les PCD et pour tout un exercice. Les op�rations les plus importantes sont prises en charge par l�administration dans le cadre des programmes sectoriels qui tardent souvent, malheureusement, � �tre lanc�s. Alors, il ne nous reste qu�� alerter et attendre d��tre entendu en esp�rant que l�irr�parable ne se produise pas�, nous confiera un �lu de l�APC qui a �mis au passage le souhait que les assembl�es communales b�n�ficient de dotations en PCD � la mesure des besoins des populations qu�ils repr�sentent.