Le match disput� � domicile par le SAM face au WR Bentalha a �t� le dernier de la phase aller. L�on redoutait, c�t� local, la venue du nouveau promu. Les craintes �taient justifi�es et les poulains de Benfatta n�ont pas eu leur rendement habituel face au redoutable Benbesa�d d�Alger. Un nul et ce sont les premiers points perdus par les co�quipiers du capitaine Bouchiba. Le gardien Samadi et ses autres joueurs ont �t�, du reste, applaudis pour avoir fait bonne impression. Et pourtant, les six �quipes qui les pr�c�d�rent au stade Ouali- Mohamed ont mordu la poussi�re, y compris les s�rieux pr�tendants � l�accession comme le MCO, le WAT ou le CSC. Si � domicile, le SAM, � l'exception de ce semi-�chec, a fait le plein, il n�arrive pas � glaner des points � l�ext�rieur, comme l�avait pr�c�demment d�clar� le coach Nordine Benfatta. Hormis les nuls ramen�s d�Arzew et d�El Anasser. Ce soutien des inconditionnels du SARI est manifeste lors de chaque rencontre disput�e � domicile. Quant aux supporters, ils s'attellent � ce que les choses changent en termes de sportivit�. L�instabilit� du staff technique est-elle responsable du faible rendement des joueurs sur le terrain ? Il est certain, nous dira un supporter, qu�on aurait d� aspirer � de meilleurs r�sultats. Apr�s des d�buts sous la houlette de Maghfour, qui jettera l��ponge, on fit appel � Nordine Benfatta pour assurer les entra�nements. C�t� effectif, il y eut l��viction de l�un des Behillil puis suivra certainement celle de Hadjari, l�une des pi�ces ma�tresses du groupe qui a d�cid� de partir sous d�autres cieux. L��quipe sera-t-elle renforc�e dans le cadre du mercato ? Ce n�est pas notre priorit� avait tenu � dire Benfatta qui pense plut�t � l�avenir. Il soulignera que des juniors avaient �t� int�gr�s au groupe en avan�ant �galement l�argument de la situation financi�re du SAM. Les comptes sont toujours bloqu�s et la somme de 8 millions de dinars est gel�e. Autre difficult� qui empoisonne l�existence des joueurs et dirigeants, l��tat du terrain, pratiquement impraticable. Avec sa position actuelle, le SAM n�est gu�re � l�abri des mauvaises surprises mais les supporters semblent confiants pour ce qui est du maintien de leur �quipe en nationale deux. M. Meddeber Une femme dans le �chaudron orange� Une femme au stade assistant � des rencontres de football, de nos jours, c�est quelque chose d�in�dit. Dans les tribunes du stade Ouali-Mohamed de Mohammadia, vous remarquerez, lors de chaque match, une silhouette f�minine au milieu du chaudron orange par�e des couleurs du club. Fatima, puisque c�est d�elle qu�il s�agit, est enseignante de fran�ais dans un �tablissement au moyen de la cit� des Orangers. Avant la rencontre contre Bentalha, nous l�approchons et lui demandons depuis quand elle fr�quente le stade ? Depuis 18 ans, r�pondra- t-elle. D�o� lui vient cet amour pour la balle ronde. �J�ai pratiqu� le sport au lyc�e, et c�est ainsi qu�est n�e ma passion pour le football�, poursuit-elle. Elle fait preuve d'assiduit� et a effectu� parfois des d�placements. �Cette saison, je me suis rendue � S�tif, Sidi-Bel-Abb�s et Arzew�, nous dira-t-elle. Rien ne l�arr�te m�me pas la violence autour d�elle. Il faut que cessent ces comportements, r�pondra-t-elle, en souhaitant voir venir d�autres femmes dans les stades. Nous l�avons vue au cours de ce match, qu�elle a v�cu intens�ment comme les autres supporters, crier quand le SAM ne gagne pas. Bien s�r, dit-elle avec le sourire, il faut �tre fair-play. Dans le football, il y un gagnant et un perdant mais nous on gagne souvent � domicile, d�clare-t-elle. Elle nous surprendra en nous apprenant qu�elle se rendait au stade parfois accompagn�e de quelques-uns de ses �l�ves. C�est pour leur apprendre l�amour du sport et les sensibiliser � la non-violence.