Mustapha Larfaoui, pr�sident de la Fina (F�d�ration internationale de natation association) et de la Conf�d�ration africaine de natation (Cana), qui avait �mis le v�u de postuler � la pr�sidence de l�instance olympique alg�rienne, le COA, a officiellement annonc� son retrait de la course du conclave dont la date a �t� fix�e pour ce vendredi. Sa position s�explique par justement l�empressement de l�actuel pr�sident du COA, Mustapha Berraf, � exp�dier les �lections le jour m�me de l�organisation de l�assembl�e g�n�rale ordinaire. M. Larfaoui, qui �tait en lice pour ces �lections, au m�me titre que l�actuel locataire de la maison COA, a invoqu� un manquement grave de la part de son rival aux fondements pr�vus dans la charte olympique qui �nonce clairement que l��lection du pr�sident et des membres de l�instance nationale olympique doit intervenir au lendemain du parach�vement du processus de renouvellement de toutes les instances sportives qui forment la base des �lecteurs au sein du COA. Il est clair que cette d�cision d�une personnalit� de l�envergure de Mustapha Larfaoui, un proche du pr�sident du CIO, le Belge Jacques Rogge, aura l�effet d�une bombe au sein de l�instance olympique alg�rienne qui, � chaque fois que des voix s��levaient pour d�noncer ses man�uvres, notamment celle consistant � avancer la date de la tenue de l�AG �lective, s�est fourvoy�e derri�re des gesticulations et autres pr�textes loin de convaincre grand monde parmi le mouvement sportif national. Larfaoui, qui avait envoy� sa lettre signifiant son intention de se retirer du scrutin du 9 janvier, dont le MJS se garde le droit d�invalider aussit�t sa tenue et ses r�sultats confirm�s, a confi� qu�il ne cautionnerait pas un tel d�rapage de la part de Mustapha Berraf en l�occurrence, � qui il demande juste l�application des r�gles de la charte olympique. �Je suis d�accord avec lui quand il dit qu�il n�acceptera pas de rendre des comptes � des membres de l�AG qui ne l�ont pas �lu. Mais, je ne peux cautionner quelqu�un qui veut repartir vers un autre mandat avec des membres qui ne sont pas s�rs de demeurer � la t�te de leurs instances respectives. �, affirme celui dont l��lection � la pr�sidence de la Fina a marqu� la r�volution des textes r�gissant cet organisme mondial qui n�autorisait point la r��lection de quelqu�un depuis 1908 jusqu�au jour o� il sera le premier arabe et africain � pr�sider une f�d�ration internationale d�importance et le premier pr�sident de la Fina � aligner plusieurs mandats de suite. M. Larfaoui, qui estime qu�il s��tait engag� pour ces �lections du COA �pour apporter ma pierre � l��difice et servir le sport et uniquement le sport�, dit avoir �t� marqu� par certains agissements malsains. �On me reproche d�avoir des engagements � l��tranger et certains vont jusqu�� affirmer que je ne r�side pas en Alg�rie. Ce qui est faux. Je rappelle � ces gens que j��tais, de 1998 � 2001, pr�sident du COA en m�me temps que pr�sident de la Fina et d�autres structures r�gionales de la natation. Cela ne m�a pas emp�ch� d�honorer mes engagements avec le COA qui avait pr�par� les Jeux de Sydney dont le monde se rappellera certainement des r�sultats de nos sportifs�, a-t-il tenu � d�clarer, lui qui se dit d�sol� par l�amalgame entretenu par certains. �Figurez-vous que vendredi dernier, le SG du COA (Nacereddine Na�dji, Ndlr), m�a adress� un courrier dat� du vendredi 1er alors que nous �tions le 2 janvier, dans lequel il me priait de lui confirmer si j��tais encore candidat � l��lection du COA. J�ai appel� le pr�sident en exercice pour lui signifier que je n�avais pas � r�pondre � une correspondance qui me demandait des suites � donner sur ma candidature pour un conclave qui avait peu de chance de se tenir � la date fix�e par ses soins�, conclut-il.