Un important lot de bijoux, repr�sentant 220 millions de centimes, selon l�estimation du propri�taire, a �t� d�rob� lors d�un vol par effraction, op�r� dans la nuit du dimanche 11 au lundi 12 du mois en cours, dans une bijouterie situ�e dans l�immeuble Djurdjura, � l�ext�rieur des galeries Ouerdi et � 50m du si�ge, toujours en ruine, des Renseignements g�n�raux, du commissariat du carrefour et de l�exgendarmerie. Les malfrats semblent avoir op�r� en toute tranquillit�, certains de ne pas �tre d�rang�s, puisqu�ils ont sci� les cadenas, forc� la porte blind�e ainsi qu�un coffre de banque et br�l� les bons des clients ; des cendres ont �t� retrouv�es sur place. L�emplacement de la bijouterie, au bas d�un immeuble habit� et non loin d�un commissariat de police, la mani�re avec laquelle ils ont op�r�, la coupe de la t�le de la porte d�entr�e, du coffre pour l�ouvrir et s�emparer du butin, ainsi que le temps qu�il aura fallu pour accomplir cette sale besogne, pas moins de 4 heures, permettent de se poser des questions sur la surveillance nocturne du chef-lieu de la wilaya. Pour rappel, les vols par effraction des bijouteries, des cabinets d�avocats, de m�decins, de chirurgiens dentistes de commerces et de bureaux de presse sont devenus monnaie courante, ces derniers temps, au niveau du chef-lieu de la wilaya de Tizi-Ouzou. Le mode op�ratoire de ces forfaits, dont les auteurs courent toujours, montre qu�il ne s�agit pas de vols commis par des amateurs isol�s mais bien par des professionnels bien organis�s, exp�riment�s et �quip�s. Le crime organis� n�est peut-�tre pas aussi extermin� qu�on le dit. Il file seulement entre les mains des services charg�s de le r�primer, comme tendent � le d�montrer les affaires non �lucid�es. Devant la multiplication de ces vols de nuit, on se demande pourquoi les propri�taires de commerces continuent de compter sur leur bonne �toile au lieu de s��quiper de syst�mes d�alarme et de vid�os de surveillance pour dissuader quelque peu les voleurs.