Le Centre hospitalier universitaire (CHU) de Annaba vient d�enregistrer une nouvelle prouesse m�dicale en s�attaquant avec succ�s, et pour la premi�re fois en Alg�rie, � la chirurgie des tumeurs c�r�brales. L��quipe de chirurgiens neurologues conduite par le Pr Bouaziz, chef de service, a, en effet, effectu� deux interventions dans des zones fonctionnelles sur deux patients. Pour la premi�re fois donc, des jeunes praticiens alg�riens ont, via un �quipement de recherche d�une technologie de pointe mis � leur disposition, fait connaissance avec l�amas de neurones enchev�tr�s et indolore sous le cr�ne qu�est le cerveau. C�est en tous les cas ce que pr�cisent les termes du communiqu� de presse parvenu � notre r�daction : �Il s�agit d�une exploration pr�op�ratoire faite sur malade �veill� permettant d�adapter la r�section aux limites fonctionnelles cortico-sous-corticales individuelles, le rapport b�n�fice/risque de la chirurgie peut ainsi �tre optimis� par un maximum de r�section avec un minimum de morbidit�.� D�autres sources au fait de tout ce qui a trait � la neurochirurgie tout en soulignant la performance m�dicale des neurochirurgiens du CHU de Annaba estiment qu�il s�agirait de la stimulation d�une zone pr�cise recherch�e par radiographie. Ce que semble confirmer le Pr Bouaziz qui souligne : �La chirurgie des tumeurs c�r�brales dans des zones fonctionnelles b�n�ficie des derni�res techniques en la mati�re. La stimulation �lectrique corticale directe a un double but : maximiser la qualit� de la r�section, tout en minimisant le risque op�ratoire. C�est une exploration permettant d��tudier l�organisation corticale fonctionnelle individuelle avant la r�section et de cartographier les structures sous-corticales tout au long de l�ex�r�se. � Pour une premi�re m�dicale, s�en est effectivement une en Alg�rie. Elle a �t� r�alis�e par le Pr Bouaziz et son �quipe encourag�s, il est vrai, par la direction g�n�rale du CHU. Cette derni�re que pr�side le Pr Abderrahmane Sa�dia n�en est pas � sa premi�re performance m�dicale. M�me si les greffes r�nales sont au point mort apr�s les deux r�alis�es avec succ�s en 2006, le CHU Annaba en a r�ussi plusieurs autres. Ce que d�aucuns affirment �tre une v�ritable offensive pour la prise en charge des actes chirurgicaux pointus sur la majorit� des pathologies. Il en est ainsi de la centaine de greffes cochl�aires, binauraux et autant de la corn�e. Elles ont permis � des citoyens, en majorit� de couche sociale d�munie, de recouvrer l�ou�e et la vue. Cette structure de sant� publique ne s�est pas arr�t�e � ce niveau. Avec la mise en route du cath�t�risme, d�autres citoyens atteints d�un probl�me cardiaque ont vu leur �tat de sant� s�am�liorer gr�ce � la mise en place de proth�ses �stents� en maille favorisant le dilatement et la maintenance au bon calibre de l�art�re. Avec la mise en service, au plus tard fin 2009, du centre anticanc�reux, ce sont d�autres challenges que se sont fix�s de r�aliser les praticiens de l�h�pital Ibn Rochd. La neurochirurgie ainsi ma�tris�e avec l�intervention effectu�e sur deux malades, les neurologues de Annaba avaient pr�alablement introduit la chirurgie endoscopique (mai 2006), le quatri�me du genre dans le pays. Ils se proposent m�me de transmettre leur savoirfaire � leurs confr�res. Ce que confirme le Pr Sa�dia qui a soulign� : �Notre minist�re a mis � notre disposition les moyens n�cessaires pour am�liorer les soins de haut niveau et hisser le CHU de Annaba au rang des meilleurs �tablissements de sant� en Alg�rie. Une premi�re a �t� r�alis�e au service de neurochirurgie que dirige le Pr Bouaziz dans le cadre du projet de recherche agr�� par notre tutelle et que dirige le Dr Tliba sur la stimulation corticale. Le savoir-faire de nos praticiens doit �tre transmis aux autres pour une plus grande efficacit� dans la prise en charge m�dicale des malades.� Cette performance m�dicale est largement comment�e dans le milieu m�dical. Ce type de chirurgie des tumeurs c�r�brales dans des zones fonctionnelles aura, certainement, pour cons�quence de nombreuses demandes de prise en charge au m�me titre que pour les greffes de la corn�e et celles cochl�aires dont la r�ussite a d�pass� le cadre m�dical local.