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AFFRONTEMENTS MEURTRIERS DE BERRIANE
Quand Zerhouni parle de violence ordinaire
Publié dans Le Soir d'Algérie le 02 - 02 - 2009

Les �v�nements sanglants de Berriane rel�veraient- ils d�un chahut juv�nile banal et passager pour qu�ils n��meuvent pas outre mesure en haut lieu ? A lire le ministre de l�Int�rieur qui appr�ciait la situation, hier, dans les colonnes d�El Watan , les affrontements entre les deux communaut�s mozabite et cha�mbie ayant entra�n� mort d�hommes sont � cataloguer dans une fonctionnalit� normale de la soci�t� alg�rienne.
Sofiane A�t Iflis - Alger (Le Soir) - La r�action du ministre de l�Int�rieur, pour le moins qu�on puisse dire n�a pas �t� � la mesure de la gravit� des violences qui ont essaim� dans la localit� les vendredi et samedi. �Ce sont des bandes de jeunes qui ont envahi la rue. Cela ne doit pas vous �tonner, car ceci se produit dans bon nombre de quartiers, notamment � Alger�, a-t-il affirm� en effet. Si ces �v�nements, douloureux, ne doivent pas �tonner, c�est qu�ils s�inscrivent dans le cours normal des journ�es qui s��gr�nent dans le Mzab et dans la vaste Alg�rie et que, donc, ils ne n�cessitent pas de traitement particulier. Que faut-il de plus que la mort d�hommes pour qu�une situation soit jug�e grave et pr�occupante et suscite une r�action ferme et diligente des autorit�s ? La question a tout lieu d��tre pos�e, car l�affirmation du ministre de l�Int�rieur sugg�re, sinon �tablit clairement, que malgr� les deux morts et les dizaines de bless�s, la violence des affrontements intercommunautaires de Berriane est inscrite dans la norme nationale. Gravissime, s�il advenait que l�on fixe ce seuil de tol�rance � la violence. A plus forte raison pour une violence cyclique, comme celle qui a tendance � caract�riser la da�ra de Berriane. C�est, apr�s mars dernier, la seconde �meute meurtri�re que la localit� subit en moins d�une ann�e. Et si le brasier a �t� rallum� vendredi, apr�s la grande pri�re, c�est qu�il n�a pas �t� totalement �teint au printemps dernier. Les autorit�s n�avaient donc pas administr� la bonne m�dication. Les repr�sentants de la communaut� mozabite, r�agissant � l�insoutenable situation qui pr�vaut � Berriane depuis vendredi, ont estim� la gestion de cette crise catastrophique. �Nous, les repr�sentants de la communaut� mozabite de la da�ra de Berriane, d�non�ons les actes barbares qui se d�roulent depuis vendredi dans notre r�gion. Ces actes irresponsables sont l��uvre de groupuscules connus des services de s�curit� qui, dans leur laxisme, ne font rien pour arr�ter le massacre de notre communaut� qui paie le prix lourd de ce massacre programm�. Nous d�non�ons, par ailleurs, la gestion catastrophique de cette crise par les pouvoirs publics, notamment le chef de da�ra de Berriane. Compte tenu de la gravit� de la situation et de la st�rilit� des rencontres avec les autorit�s qui n�ont rien ramen� de nouveau pour la protection de notre communaut�, nous avons d�cid� unilat�ralement de geler toute rencontre avec les autorit�s locales�, ont-ils d�nonc�, d�pit�s par le traitement administr� � la crise. L�affirmation du ministre de l�Int�rieur n�est pas pour les rassurer, en se sens qu�elle d�note d�une appr�ciation l�g�re des affrontements, alors qu�ils couvent des germes profonds. La m�me appr�ciation qu�il a eue lors de l�assassinat de Guermah Massinissa en avril 2001 en Kabylie. L�on se souvient de ce que la r�gion a v�cu comme �meutes sanglantes, presque deux ann�es durant. Cela dit, peut-�tre que si le pr�sident de l�APN avait, suite aux �meutes de mars dernier, laiss� se constituer une commission d�enqu�te parlementaire, au lieu de lui substituer une mission parlementaire d�information, la situation � Berriane n�aurait pas d�g�n�r� ce vendredi. La commission d�enqu�te aurait aid� � mettre le doigt sur la plaie. Plut�t que de s�en pr�occuper s�rieusement, les autorit�s se sont, en mars, suffi � r�tablir l�ordre. Autrement dit, elles ont combattu les effets du mal mais non pas soign� le mal lui-m�me.

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