Le programme de l�aide de l�Etat � l�habitat rural, programme quinquennal 2005-2009, accuse un retard consid�rable dans les trois communes Yattaten, B�ni-Yenni et Iboudrar�ne, relevant de la da�ra de Beni-Yenni. Ce constat a �t� �tabli par les responsables locaux, �lus et administration, lors des diff�rentes rencontres d��valuation et de suivi qui se tiennent autour de ce programme. En effet, sur un quota de 680 aides accord�es � la da�ra de Beni-Yenni, seulement 23,3% ont �t� r�ceptionn�es, un taux d�avancement jug� insignifiant, aussi bien par l�administration, � travers le chef de la da�ra et la Slep (subdivision du logement et des �quipements publics) en charge de ce dossier que les �lus locaux des trois communes. Ce retard fait de B�ni- Yenni l�une des derni�res en la mati�re au niveau de la wilaya de Tizi-Ouzou d�o� la n�cessit� de conjuguer tous les efforts pour booster la situation et consommer ce programme avant sa cl�ture �au premier trimestre de la nouvelle ann�e qui s�annonce�, est-il signal� du c�t� des services concern�s de la da�ra de B�ni-Yenni. Le chef de da�ra a exhort� les �lus locaux des trois communes concern�es � redoubler d�efforts envers les b�n�ficiaires de ces aides afin de �les sensibiliser sur la n�cessit� d�achever leurs constructions�, pour ne pas p�naliser leurs concitoyens d�autres aides pr�vues pour l�exercice prochain, d�autant plus que celles-ci ont �t�, depuis le mois d�avril dernier, revues � la hausse, atteignant 700 000 DA au lieu des 500 000 DA octroy�es dans l�ancien programme. De leur c�t�, les �lus locaux, m�me s�ils partagent le �souci de l�administration� de consommer ce programme, pr�f�rent n�anmoins opposer au langage du constat chiffr� celui de �l�analyse objective des raisons qui sont � l�origine de ces retards ou qui en ont contribu�, comme nous l�a confi� un �lu de la commune de B�ni-Yenni. Plus explicite, notre interlocuteur a mis en avant les difficult�s qu�a connues ce programme avant l�arriv�e des nouvelles assembl�es et plus concr�tement, et c�est l�avis partag� par les �lus des autres communes, �des retards accus�s dans les proc�dures d�obtention des certificats de possession, du permis de construire, des cahiers des charges... Des contraintes qui ne sont pas de la responsabilit� des b�n�ficiaires mais de l'administration et, sans ces documents, le citoyen b�n�ficiaire de cette aide ne peut y acc�der m�me si sur le terrain son projet a atteint le stade final�. En plus de ces difficult�s, les b�n�ficiaires de leur c�t� soul�vent d�autres contraintes qui sont d�ordre financier et qui se rapportent � la chert� des mat�riaux de construction, les co�ts suppl�mentaires de leur transport et leur acheminement vers les villages difficiles d�acc�s, le co�t de la main-d�oeuvre et surtout les 20% de d�marrage que doit r�aliser le b�n�ficiaire avant de pouvoir recevoir sa premi�re tranche de l�aide. �Avec les prix des mat�riaux, le ciment et les aciers surtout, il est difficile de construire une maison dans les d�lais par un citoyen moyen qui n�a que son salaire pour faire face aux besoins de la vie de tous les jours. J�ai regrett� de ne pas avoir demand� plut�t un logement social�, dira pour sa part un b�n�ficiaire de l�aide de l�Etat � l�habitat rural, visiblement en difficult� � avancer dans la r�alisation de son �logement�. Cette id�e de demande de logement social locatif, beaucoup de citoyens y ont song�, mais avec toute la puissance et les moyens de l�Etat, peut-�tre pour les m�mes contraintes aussi, ce programme ne se trouve pas plus avanc� dans la da�ra de Beni- Yenni. Sadek A�t Salem COMPLEXE �LECTRO-INDUSTRIES D�AZAZGA Les syndicalistes en �gr�ve du sommeil� depuis 15 jours Les onze membres de la section syndicale du complexe Electro-Industries d�Azazga, fleuron de l�industrie nationale qui emploie un millier d�ouvriers, poursuivent une authentique gr�ve, la gr�ve du sommeil, entam�e il y a quinze jours dans leurs bureaux o� ils ont choisi de se clo�trer H24 pour protester, selon des ouvriers, contre la non-reconnaissance par la direction de leurs droits � l�exercice syndical. Alors que nos tentatives d�entrer en contact avec les gr�vistes se sont av�r�es vaines, l�on a appris des m�mes sources que des cadres de l�organisation de Sidi Sa�d et du minist�re de tutelle seraient attendus sur place ce samedi pour d�nouer une crise qui a connu son apog�e en mai 2008 lorsque 8 de ces syndicalistes avaient d�clench� une gr�ve de la faim qui avait d�fray� la chronique syndicale nationale et r�gionale. Nous y reviendrons.