Alors que de nombreux fid�les s�acheminaient par groupes vers la mosqu�e El-Atir, situ�e au centre-ville, pour la pri�re du maghreb, jeudi dernier � 18h, un grand attroupement s�est form� dans la petite ruelle qui jouxte l�endroit r�serv� aux ablutions. La police arrive, suivie des sapeurs- pompiers. Tr�s vite, on parle de tentative de suicide dans une petite maison au fond de la ruelle. En fait, il y a bien eu suicide. C�est la maman d�un jeune homme, R. H., �g� de 24 ans, qui en le d�couvrant pendu � une corde dans une soupente de la petite maison, a ameut� par ses cris tout le voisinage. Quelques personnes, certaines tenant boutique non loin de l�, ont accouru et tent� de d�crocher le jeune homme. Mais ni l�intervention des secouristes de la Protection civile ni les massages cardiaques n'ont pu r�animer le jeune homme. Il est transport� aux urgences de l�h�pital de Khemis-Miliana, o� les m�decins de garde n�ont rien pu faire. Le jeune Hassen a rendu l��me. Ce jeune homme, tout le monde le connaissait, surtout les habitants de la rue Tahraoui. De famille tr�s modeste, zaouali comme on dit, ch�meur, il occupait ses journ�es en gardant les v�hicules qui venaient stationner pour un moment dans ce grand boulevard tr�s commer�ant. En m�me temps, il tenait une petite table o� il vendait bombons et autres friandises. Qu�est-ce qui a pu inciter le jeune Hassen � mettre fin � ses jours? La mal-vie ? Des probl�mes psychologiques ? C�est aux enqu�teurs de la PJ de la s�ret� de da�ra, qui ont entam� l'enqu�te, d�en d�terminer les causes et les circonstances. Le suicide devient un ph�nom�ne r�current dans notre pays, surtout dans certaines r�gions.