Nordine A�t-Hamouda, d�put� du Rassemblement pour la culture et la d�mocratie, est revenu, hier, sur les conditions de la mort des colonels Amirouche et Si El-Haou�s. �Personnellement, je n�ai pas connu mon p�re. Enfant, je n�ai eu l�occasion de rester qu�une seule nuit en sa compagnie �, expliquera-t-il en guise de pr�ambule. �Nous autres, nous n�avons pas assist� � la guerre, mais nous la subissons toujours. Avec le temps, je trouve normal qu�il y ait eu des liquidations durant la guerre de Lib�ration. C�est d� au fait que cette r�volution a �t� port�e par des gens peu instruits. Il y a eu des liquidations et des erreurs.� C�est en des termes � peine voil�s qu�il �voquera la liquidation de son p�re. �Nous savons que les colonels Amirouche et Si El- Haou�s ne devaient pas arriver en Tunisie. Tout a �t� fait pour les en emp�cher�, insistera Nordine A�t-Hamouda. Il abordera par la suite les conditions de d�tention post mortem des deux martyrs. Un fait unique ! �En 1965, apr�s le coup d�Etat, un officier fran�ais s�est pr�sent� devant le colonel Chabou pour obtenir une autorisation d��pouser une Alg�rienne de la r�gion de Bou Sa�da. Il a r�ussi � obtenir ce document, en �change du lieu exact o� avaient �t� enterr�s les corps des deux colonels. Les d�pouilles �taient dans la cour de Bordj Lagha, une ancienne caserne de l�arm�e fran�aise. Le colonel Bencherif a d�p�ch� un groupe de gendarmes pour les exhumer et les transporter jusqu�� Alger. Il sont rest�s dans les sous-sols du commandement de la Gendarmerie nationale jusqu�en 1982.� Ann�e o� Nordine A�t- Hamouda apprendra que les d�pouilles avaient �t� d�couvertes puis transf�r�es � Alger du temps de Boumediene. Il prendra attache avec les plus hautes autorit�s de l��poque pour obtenir une r�habilitation officielle des deux martyrs. �Et quand je pense qu�aujourd�hui Bencherif ose accuser un grand moudjahid comme Bouroga� d�avoir �t� un collaborateur !� dira, indign�, Nordine A�t-Hamouda.