Moussa Touati a menac�, hier, de sortir dans les rues de la capitale si les autorit�s ne lui accordaient pas la salle Harcha-Hac�ne pour y tenir son dernier meeting de campagne. Le secr�taire g�n�ral du Front national alg�rien exige �galement que ses repr�sentants dans les bureaux de vote soient r�tribu�s par le Tr�sor public. Tarek Hafid - Alger (Le Soir) - C�est un Moussa Touati tr�s irrit� qui s�est pr�sent�, hier, face aux repr�sentants des m�dias. Le candidat � l��lection pr�sidentielle a vivement d�nonc� la d�cision des autorit�s de le priver de la salle Harcha, demain, dernier jour de campagne �lectorale. Selon Moussa Touati, cette salle lui revient de droit puisqu�elle lui a �t� r�serv�e conform�ment au tirage au sort organis� par la Commission politique nationale de surveillance de l'�lection pr�sidentielle. �Aujourd�hui, on nous exige de payer la somme de 76,5 millions de centimes pour obtenir cet espace. Nous refusons totalement. Nous sommes pr�ts � faire notre meeting � l�ext�rieur et � envahir la rue. Nous bloquerons la ville s�il le faut. Et si les forces de l�ordre interviennent pour nous r�primer, eh bien cela voudra dire que le pays est entre les mains d�une dictature�, a menac� Moussa Touati. Cet �ni�me d�passement, a-t-il �t� signal� � la commission Teguia ? �Mais il n�y a pas de Commission de surveillance. Non, elle n�existe pas ! Qu�avons-nous � attendre d�une personne (Mohamed Teguia) qui nous conseille de d�chirer les affiches du candidat de l�argent et du pouvoir (Abdelaziz Bouteflika) pour coller les n�tres ? Je n�ai pas une imprimerie qui tourne 24 heures sur 24 sp�cialement pour moi�, a lanc� le secr�taire g�n�ral du FNA, visiblement ulc�r� par les agissements des membres de cette commission. Autre exigence de Touati : la prise en charge par l�Etat des indemnit�s des personnes charg�es de le repr�senter le jour du scrutin. �Je viens juste d�adresser une correspondance officielle au Premier ministre, qui est �galement pr�sident de la Commission d�organisation des �lections. Je lui ai annonc� notre incapacit� � r�tribuer le personnel charg� de me repr�senter dans les bureaux de vote. Nous ne disposons pas des 4,5 milliards de centimes n�cessaires � cette op�ration (une prime de 1 000 dinars pour 45 000 personnes)�, a-t-il expliqu�. Pour faire pression, Moussa Touati met en avant l�argument de la transparence. �S�ils veulent un scrutin libre et transparent, ils devront payer. Nous, nous n�avons pas les moyens de le faire�. Quant au taux de participation, le patron du FNA est formel : il ne saurait d�passer les 40%. �D�apr�s nos estimations, nous pensons que le taux de participation ne d�passera pas les 40%�, pr�dit Touati qui annonce �galement une �lection � deux tours.