Rubrique sur Internet et panneau publicitaire seront dor�navant les supports qu�utilisera le Centre culturel fran�ais (CCF) de Annaba pour faire conna�tre � ses visiteurs et adh�rents les articles de presse portant sur la couverture de ses activit�s. Il faut dire qu�avec l��quipe qui l�anime et que dirige Fabrice Morio, cette institution de l�Etat fran�ais s�est transform�e en un appendice fonctionnel de la vie culturelle dans les r�gions de l�extr�me-est de l�Alg�rie. Ses activit�s nombreuses ont p�n�tr� les modes et les moeurs, anim� le d�bat local, national et international, et nourrit le spectacle de notre soci�t�. A sa mani�re, le CCF est devenu une culture avec ses stars, ses films, ses documentaires, sa riche biblioth�que, ses spectacles et ses autres animations m�diatiques bas�es sur une strat�gie de communication de haute teneur. Cet espace form� par un immeuble haut de plusieurs �tages sur le boulevard du 1er-Novembre 1954, est con�u comme un univers par les hommes et les femmes de lettres et de savoir. Ceux-ci viennent constamment s�y ressourcer et permettre � leur inspiration d�emprunter rayonnages, salle de conf�rences, de projection, de musique et de danse. En fait, depuis quelque temps, le CCF est pratiquement partout. Il est bien entendu sur les journaux locaux et nationaux, sur les murs, Internet, la radio locale. L��tablissement culturel fran�ais � Annaba est arriv� � ce stade de la communication et de fr�quentation gr�ce � la grande ouverture d�esprit et la facilit� du contact humain de son principal animateur Fabrice Morio. Il a comme un parfum de l�air du temps, le cadeau �plus�, une des choses de la vie des habitants de Annaba et d�ailleurs. Physiquement, ils sont nombreux � venir, chaque jour, passer plusieurs heures � lire ou � se former sur l�informatique, l�apprentissage de la langue de Moli�re, �changer des id�es et des contacts. Virtuellement et pour le seul mois de mars 2009, ils ont �t� quelques 19 000 � acc�der sur le site du CCF pour s�informer. �Ils�, ce sont des internautes de quarantecinq pays des cinq continents dont des Am�ricains, Africains du Sud, Indon�siens, Cor�ens, Bahre�nis, Australiens, Br�siliens, Marocains qui, entre autres, y ont puis� des informations et fait connaissance avec ses activit�s. C�est cet objectif d�universalit� pour la chose culturelle que les responsables de cet �tablissement fran�ais de Annaba recherchent, alimentent, stimulent et consolident en d�cidant d�int�grer la vision des journalistes alg�riens. Pour ce faire, Fabrice Morio n�en censure aucun m�me ceux, parmi les titres de presse, qui critiquent son animation, les espaces o� cette derni�re est fournie, la prestation des gens qu�il invite pour d�battre de divers probl�mes. Et si la culture a une large place dans le programme qu�il �labore avec la collaboration de sa jeune �quipe d�Alg�riens, la politique trouve parfois une petite place pour soulever des questions sur ce qui se passe � travers le monde. Il reste n�anmoins que l�aspect �conomique constitue le parent pauvre de cette animation de tout instant. Il est d�actualit� en ces moments tr�s difficiles o� la plan�te est secou�e par une crise qui dure toujours avec un impact dramatique sur les pays pauvres. Sous l�impulsion de Morio et son proche collaborateur Djamel Marir, les activit�s du CCF ont pris une ampleur telle qu�il est devenu vraiment difficile de trouver une place libre dans les diff�rentes salles mises � la disposition des adh�rents et des visiteurs. L�extension �tant impossible, il serait souhaitable de pr�voir d�ores et d�j� un espace plus adapt� � ce lieu de rendez-vous de la culture. Et quelle culture ! Elle est d�une grande richesse avec des th�mes parfois d�actualit� trait�s en toute objectivit� par des animateurs qui ma�trisent bien leur sujet. A. Djabali Le PDG de la SGP Est-Sud-Est et son adjoint condamn�s � 5 ans de prison ferme La cour d�appel a confirm� le verdict de cinq ann�es de prison ferme � l�encontre des deux principaux accus�s, prononc� en premi�re instance le mois de janvier 2009. Une semaine apr�s avoir entendu toutes les parties directement ou indirectement impliqu�es dans l�affaire Soci�t� de gestion de participations (SGP) des portefeuilles des EPE Est-Sud- Est, le repr�sentant du minist�re public qui avait requis diverses peines de prison ferme dont dix � l�encontre du PDG du directoire et de son proche collaborateur, la plaidoirie des avocats de la d�fense, la cour d�appel a prononc� son verdict mardi dernier. Neuf personnes �galement impliqu�es ont, quant � eux, fait l�objet d�une condamnation � une ann�e de prison ferme alors que trois autres ont b�n�fici� de l�acquittement. Passation de march�s contraires � la r�glementation, dilapidation des deniers publics, d�tournements, abus de biens sociaux et complicit� ont �t� les motifs retenus par les juges. Les magistrats ont statu� sur la base des conclusions de l�enqu�te effectu�e par les �l�ments de la brigade �conomique et financi�re de la S�ret� de wilaya d�Annaba courant 2008. Ces conclusions pr�cisaient les graves irr�gularit�s relev�es dans la gestion du patrimoine des entreprises et des filiales � l�origine de l�important pr�judice. Il avait �t� confirm� par l�expert d�sign� par le tribunal. L�affaire r�v�l�e, � l��poque, par les m�dias avait fait grand bruit sur la place publique de par la qualit� des personnes impliqu�es. La comptabilit� de plusieurs dizaines d�entreprises publiques et filiales de cette SGP implant�es � travers une vingtaine de r�gions de l�est et du sud-est du pays avait �t� pass�e au peigne fin. Plus d�une quarantaine de t�moins avaient �t� auditionn�s aboutissant � l�interpellation des quatorze principaux mis en cause.