La tension monte de plus en plus entre les hospitalo-universitaires et le minist�re de l�Enseignement sup�rieur et de la Recherche scientifique. Rosa Mansouri - Alger (Le Soir) - La d�cision du d�partement de Harraoubia d�organiser les examens sans l�aval des hospitalo-universitaires a s�rieusement irrit� les syndicats de la profession qui sont mont�s hier au cr�neau. La semaine derni�re, le minist�re de l�Enseignement sup�rieur a tenu une r�union avec les doyens pour pr�parer les examens. A l�occasion, les responsables de ce d�partement ont averti que des sanctions seront prises � l�encontre de tous les enseignants qui refuseront de r�pondre aux convocations qui leur seront transmises, dans le cadre de la surveillance des examens. Le ministre aurait m�me instruit, selon nos informations, les doyens de sanctionner toute personne qui ne r�pondrait pas aux convocations et entraverait le bon d�roulement des examens. R�agissant � ces menaces, le secr�taire g�n�ral du Syndicat national des professeurs et docents en sciences m�dicales (SNPDSM), M. Djidjelli, a port� un doigt accusateur � l�encontre du secr�taire g�n�ral du minist�re. �Le secr�taire g�n�ral du minist�re ne cesse de menacer les enseignants. Nous ne pouvons plus tol�rer ces agissements�, a d�plor� M. Djidjelli. Notre interlocuteur va encore plus loin, en affichant une d�termination ainsi que celle des hospitalo-universitaires � aller jusqu�au bout de leurs revendications. �Si les intimidations persistent, ce responsable assumera les cons�quences de ses actes. Il sera la cause principale d�une ann�e blanche des �tudiants�, dira-t-il, en soulignant que �les hospitalo-universitaires sont tr�s conscients du mouvement qu�ils m�nent et font tout leur possible pour �viter une ann�e blanche justement�. M. Djidjelli a fait rappeler que la majorit� des hospitalo-universitaires ont, � maintes fois, lors des assembl�es g�n�rales, appel� � la radicalisation du mouvement. Une option jusque-l� mise � l��cart dans l�int�r�t des malades et des �tudiants notamment. Pour sa part, le minist�re de l�Enseignement sup�rieur a refus� de recourir � la justice et dit avoir privil�gi� la voie du dialogue. �Nous le disons aujourd�hui que la position du minist�re de la Sant� qui a recouru � la justice est plus loyale et respectable que celle du d�partement de Harraoubia qui, lui, pr�f�re les intimidations et la menace �, a relev� l�orateur. Interrog� sur une �ventuelle reprise des cours, ce dernier r�it�re la d�cision de l�AG des hospitalo-universitaires � maintenir la gr�ve des examens, jusqu�� nouvel ordre et rappelle �galement la gr�ve des soins pr�vue � partir de samedi prochain.