Si le d�pistage pr�coce des maladies ordinaires repr�sente pour les m�decins g�n�ralistes un �l�ment indispensable pour l�am�lioration de la qualit� et de l�efficacit� des soins lors de la prescription des traitements, pour les cardiologues, ce crit�re constitue le facteur d�terminant d�une meilleure prise en charge sanitaire de chaque patient. Ben Aziz - Oran (Le Soir) - Intervenu ce jeudi, lors du 3e congr�s international de cardiologie organis� pour la premi�re fois par l�AMOPREC en jumelage avec l�Association franco-alg�rienne de cardiologie (AFAC) � l�h�tel Sheraton d�Oran, qui s�est tenu du 29 avril au 1er mai 2009, le docteur S. A. Benachenou a d�clar� qu��au terme de six mois de recherche, � savoir du mois de juin au mois de d�cembre dernier, men�e par 21 m�decins de diff�rentes disciplines et �tablissements sanitaires, l��tude �labor�e par notre association a d�montr� que l�ob�sit� abdominale peut �tre un signe r�v�lateur d�une �ventuelle pathologie cardiaque�. Selon lui, � la fin de cette �tude qui a �t� effectu�e sur la base d�un �chantillon de 1 260 patients d�origine oranais, constitu� de 59% de femmes et de 41% d�hommes, �g�s entre 16 et 80 ans, il a �t� constat� que sur 90% des femmes examin�es qui souffraient d�ob�sit� abdominale (� savoir ayant un tour de taille sup�rieur � 80 cm pour les femmes et 94 cm pour les hommes), �97% d�entre elles �taient hypertendues ; Ce qui veut dire qu�elles sont fortement expos�es � d�velopper des pathologies cardiaques�. En fait, les r�sultats recueillis lors de cette exp�rience ont montr�, que d�sormais la mesure du tour de taille est indispensable lors des consultations m�dicales, puisqu�il s�est av�r� qu�elle pourrait �tre plus significative dans la majorit� des cas test�s, notamment en mati�re de d�pistage des maladies cardiovasculaires, que de calculer, comme de coutume, le rapport poids/taille lors des examens cliniques. Par ailleurs, dans le m�me sillage didactique, plusieurs �tudes et recherches ont �t� expos�es dans les domaines de : la n�phropathie, le diab�te, la nutrition, la m�soth�rapie, ainsi que dans d�autres domaines en rapport avec la cardiologie. D�autre part, selon Mimoun Lila, diab�tologue et secr�taire g�n�rale de l�Association des m�decins d�Oran pour la pr�vention cardiovasculaire (AMOPREC), �les maladies cardiovasculaires repr�sentent actuellement en Alg�rie la premi�re cause de mortalit�. Dans cette optique et dans l�objectif de trouver de nouvelles techniques de diagnostic pr�coce et afin d�anticiper les pathologies cardiaques, une �tude a �t� r�cemment �labor�e par l�AMOPREC. Selon l�organisateur de ce congr�s, le docteur Bachir Mohammedi, pr�sident de l�AMOPREC, �pr�s de 450 m�decins de diff�rentes sp�cialit�s, venus des quatre coins du pays, ont assist� � cet �v�nement�, ajoutant que �c�est dans le but de soutenir et de pr�ner les �changes de savoir-faire et des connaissances, que ce soit sur le plan national ou sur l��chelle internationale, que pr�s de 50 professeurs �minents, conf�renciers et mod�rateurs, originaires de diff�rentes r�gions d�Alg�rie ainsi que de France et d�Autriche, ont �t� sollicit�s, au m�me titre que pour encadrer les deux ateliers de formation en pathologie cardiaque install�s � l�occasion�. Ce type de rencontres de grande importance contribue incontestablement � la prise en charge du malade, nous dira l�un des participants.