Entam� depuis plus de deux semaines, le ratissage du maquis d�Amjoudh, au sud de Tizi-Ouzou, est intense. Directement supervis� par le g�n�ral adjoint du chef de la premi�re R�gion militaire, il a commenc� � donner des r�sultats probants depuis une semaine lorsqu�un terroriste a �t� abattu et un autre bless� non loin de Tirmitine, o� ces deux islamistes arm�s avaient tent� de fuir l�intense pilonnage de ce sinistre maquis. Trois autres terroristes ont �t� �limin�s jeudi 7 mai au lieu-dit Ighzer Ouguergour, o� 2 kalachnikovs et un fusil � pompe ont �t� r�cup�r�s. On d�plore, malheureusement, la perte de deux sous-officiers de l�ANP lors de ce violent accrochage en plus de 8 autres soldats bless�s dont les plus graves ont �t� transf�r�s par h�licopt�re � l�h�pital militaire de A�n-Na�dja. Les cadavres des terroristes se trouvent actuellement � la morgue du CHU de Tizi-Ouzou pour identification. On croit savoir que ces �l�ments arm�s ne sortaient jamais de leur grotte. En outre, selon une source tr�s au fait de cette op�ration, le groupe cern� dans une �poche� tr�s r�duite n�aurait eu aucune chance de s�en sortir car d�importants moyens logistiques et une armada militaire, aid�e par des d�tachements de la Garde communale de 4 communes (Ma�tkas, Souk-el-T�nine, Beni- Zmenzer et Tirmitine) ont �t� d�ploy�s. Bien plus, tout le territoire qui s��tale de Betrouna (commune de Tizi- Ouzou) jusqu�aux limites territoriales de Ma�tkas et Beni- Zmenzer est boucl�. Des h�licopt�res de l�ANP survolent sporadiquement cette r�gion o�, dit-on, Abdelqahar Benhadj ferait partie de cette katibat encercl�e. Il y a lieu de souligner que ce maquis d�Amjoudh, d�o� sont planifi�s la quasi-totalit� des attentats qui ont frapp� la ville des Gen�ts et sa banlieue, n�est pas aussi intens�ment bois� que les autres maquis de Boumahni, El Maj ou encore Sidi-Ali Bounab, mais sa topographie et sa position militarostrat�gique font que les acolytes de Droudkel tiennent co�te que co�te � cette base arri�re. Ce sont ses falaises et ses gorges qui font que les militaires trouvent toutes les peines du monde � y progresser surtout que les sentiers abrupts et tr�s escarp�s qui y m�nent sont min�s. Plusieurs �l�ments des services de s�curit� ont �t� tu�s dans leurs tentatives d�y p�n�trer lors des ratissages qui s�y sont produits auparavant. On dit que les terroristes ont �tabli d�authentiques bases de vie dans des bunkers existant depuis la guerre de Lib�ration en plus d�autres casemates construites par leurs soins. C�est dire que cette fois-ci, les services de la lutte antiterroriste ont d�cid� de nettoyer cette zone de repli, � se fier � la d�termination, visible chez les soldats stationn�s aux abords du maquis. A l�heure o� nous mettons sous presse, nous entendons toujours des tirs nourris d�artillerie lourde. Le bilan d�finitif ne sera connu qu�apr�s la fin de cette op�ration d�envergure qui, dit-on, risque de prendre beaucoup de temps.