La loi de finances compl�mentaire pour 2009, en pr�paration, inclut des incitations fiscales et parafiscales pour la cr�ation de postes d�emploi suppl�mentaires. Ch�rif Bennaceur - Alger (Le Soir) - Il s�agit d�abattements fiscaux et autres mesures incitatives, en cours d�examen, selon le ministre du Travail, de l�Emploi et de la S�curit� sociale, Tayeb Louh, s�exprimant hier en marge de la 71e session du conseil d�administration de l�Organisation arabe du travail (OAT) dont il a �t� �lu pr�sident. Tayeb Louh a confirm� la politique d�attraction de l�investissement �g�n�rateur d�emplois � dans des secteurs qui restent �vierges�. Cela m�me si le ministre du Travail a affirm� �tre dans l�ignorance d�une quelconque remise en cause des directives du Premier ministre en mati�re d�investissement et de commerce ext�rieur. Pour Tayeb Louh, le gouvernement entend poursuivre, durant les mois prochains, les politiques de stimulation de l�attractivit� aux investissements, la r�alisation des grands projets infrastructurels grands demandeurs de main-d��uvre, le soutien � la cr�ation des petites et moyennes entreprises et l�appui incitatif fiscal et parafiscal aux entrepreneurs qui recrutent. D�autant plus que l�ex�cutif, confort� par un taux de ch�mage officiel de 11,3%, est appel� � concr�tiser l�objectif pr�sidentiel de cr�ation de trois millions d�emplois, � l�horizon 2013, qui seront certainement comptabilis�s parmi ou en sus des 5,5 millions de postes que les pays de la zone arabe ambitionnent de cr�er durant la prochaine d�cade (2010-2020). En relevant, selon le directeur g�n�ral de l�OAT, Ahmed Hamed Lokman, que le taux de ch�mage dans le monde arabe avoisine les 14% (27 millions de ch�meurs) et que l�objectif est de le r�duire de moiti� durant la prochaine d�cennie. Ce qui, avec les 3,5 millions d�emplois cr��s durant la p�riode 2002-2007, l�engagement d�une politique d�attractivit� de l�investissement et de pr�servation et qualification de la main-d��uvre arabe et la mise en �uvre de mesures pr�ventives, devrait permettre � ces pays de d�velopper leur r�sistance � la crise �conomique mondialis�e. Une crise dont l�impact diff�re selon les pays, affectant peu ou pas certains d�entre eux. Voire, cette crise se serait traduite par une hausse de 2 � 3% du taux de ch�mage si ces pays, dont l�Alg�rie, n�avaient pas pris des mesures pr�ventives et incitatives. Abord�e lors de cette 71e session de l�instance ex�cutive de l�OAT, la probl�matique de la crise �conomique mondiale et le monde arabe sera soulev�e lors de la participation de cette organisation aux travaux de la 98e session de la conf�rence internationale du travail, qui se d�rouleront du 3 au 19 juin 2009 � Gen�ve en Suisse. C. B. SELON TAYEB LOUH � PROPOS DU SALAIRE : Le minimum est toujours de 12 000 DA sauf si � Le salaire minimum est de 12 000 DA pour tout travailleur salari� contractuel. Il n�y a aucune exception et toute infraction sera r�prim�e selon le ministre du Travail, de l�Emploi et de la S�curit� sociale, Tayeb Louh. Sauf cependant dans le cas de contrats de travail d�une dur�e inf�rieure � 8 heures, concernant des travailleurs qui exercent deux m�tiers diff�rents par jour. Une entorse permise par la l�gislation et la r�glementation pour certains travailleurs salari�s d�entreprises ou de l�administration. C. B. M�ME SI L�EXPERTISE QUALIFI�E LOCALE MANQUE PARFOIS La priorit� est toujours � la main-d��uvre nationale La priorit� est toujours donn�e � la main-d��uvre nationale, a assur� hier le ministre du Travail, de l�Emploi et de la S�curit� sociale, Tayeb Louh, dans les projets de r�alisation confi�s aux op�rateurs �trangers. Selon Tayeb Louh, le recrutement de la main-d��uvre nationale est obligatoire pour les entreprises �trang�res. Tout en estimant que la main-d��uvre �trang�re, dont celle arabe, ne repr�sente actuellement que 45 000 travailleurs, un pourcentage �d�risoire�. Tayeb Louh a n�anmoins pr�cis� que le recours aux �trangers reste incontournable dans des domaines d�expertise technique o� le personnel alg�rien qualifi� manque. Toutefois, l�entreprise �trang�re doit assurer et former une rel�ve nationale, d�s l�ach�vement du projet, insiste Tayeb Louh.