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ORAN
�Environ 300 b�b�s n�s sous X plac�s annuellement � la pouponni�re�
Publié dans Le Soir d'Algérie le 10 - 05 - 2009

Pour une grande partie des personnes n�es hors mariage, vivre dans une soci�t� qui les rejette pour �tre n�s sous X n�est gu�re facile � supporter. Les nombreux psychologues, qui ont assist� ce jeudi � la s�ance-d�bat qui s�est d�roul�e � la Cin�math�que d�Oran, � la fin de la projection d�un court m�trage traitant le m�me sujet, �taient unanimes � d�clarer que c�est souvent cette injuste attitude adopt�e par la soci�t� envers les enfants n�s sous X qui est � l�origine de la souffrance et de la majorit� des traumatismes psychologiques que subissent les enfants abandonn�s par leurs parents biologiques.
�En moyenne, entre 250 et 300 enfants sont annuellement plac�s dans la pouponni�re d�Oran�, dira le directeur de l�action sociale d�Oran, M. Rahim. En fait, ce chiffre ne concerne que les plus �privil�gi�s� d�entre les nouveaux-n�s abandonn�s, � savoir ceux laiss�s dans les maternit�s ou encore ceux d�pos�s volontairement par leurs mamans c�libataires au si�ge m�me de la pouponni�re. Ces chiffres ne refl�tent aucunement l�ampleur de la r�alit�, puisque beaucoup d�enfants p�rissent dans les ruelles de la ville. Au cours de l�ann�e 2008, par exemple, ce sont pas moins de 28 nouveaux-n�s abandonn�s qui ont �t� sauv�s et plac�s � l�abri au moment o� 19 autres ont �t� d�couverts morts assassin�s et jet�s aux bords des trottoirs ou dissimul�s dans des poubelles. Ce jeudi, � la salle de la Cin�math�que d�Oran, un court m�trage a �t� projet�, intitul� Mon nom hantait mes nuits, puis� du premier chapitre du roman, ou plut�t de l�autobiographie, de Mohamed-Ch�rif Zerguine, n� d�une m�re c�libataire, auteur de Pupille de l�Etat. Pour ce dernier, rien n�est plus douloureux que de vivre dans une soci�t� qui condamne arbitrairement l�enfant pour un acte qu�il n�a jamais commis, mais dont il est victime. Dans son roman, Mohamed- Cherif, en d�crivant sa souffrance, �crira que cette m�lancolie �tait �nourrie par les regards des autres�, par l�injuste condamnation qu�il avait � subir, son quotidien �tait �une exp�rience cauchemardesque� ennuyante, �un sc�nario de vie handicapant�, bref, l�auteur dira dans son roman qu�il �tait un �enfant install� sur les braises de la souffrance�. Cependant, la souffrance de ces personnes n�es de m�re c�libataire ne se limite pas uniquement � leur enfance, c�est lors de la phase du mariage, comme l�a soulign� un p�re qui a adopt� un enfant n� sous X, que d�autres complications interviennent. Ce p�re raconte que lorsqu�il a tent� de demander � la famille la main de leur fille pour son fils adoptif, il a �t� choqu� par la r�action des parents qui, en refusant sa demande, lui ont r�torqu� : �On ne veut pas que nos petits-enfants naissent sans savoir l�identit� de leur grand-p�re paternel�. Beaucoup pensent, dira une intervenante lors du m�me d�bat, que les relations affectueuses sont la raison exclusive de la grossesse, ce qui est en r�alit� totalement faux, puisque dans une grande partie des cas, les m�res c�libataires ne sont que des victimes. Certaines ont �t� viol�es et sont nombreuses qui par peur ou par ignorance renoncent � d�noncer et pr�f�rent fuir le foyer familial, et mettre au monde leur enfant et l�abandonner par la suite. L�ignorance et la d�sillusion, ainsi que le jugement d�une soci�t� qui refuse d�admettre ce fait social, qui prend de plus en plus de l�ampleur, finissent par contribuer � l�aggravation de ce ph�nom�ne et condamne les enfants n�s sous X.

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