L�Alg�rie a entrepris une grande r�forme de son syst�me �ducatif en vue d�en am�liorer l�efficacit� et la qualit�. Pour accompagner cet effort, le gouvernement alg�rien et l�Union europ�enne cofinancent des projets dont un particuli�rement novateur consiste � cr�er un enseignement pr�scolaire appel� ��ducation pr�paratoire�. Jusque-l�, ce niveau �tait peu d�velopp�. Le premier geste fut donc de cr�er plusieurs milliers de classes et d��laborer un programme. Ce dernier marque une rupture avec les pratiques traditionnelles de l�enseignement primaire, en particulier dans les m�thodes p�dagogiques demand�es aux nouveaux enseignants dont le titre ��ducateur� change pour bien manifester la distinction avec les ma�tres de l'�cole fondamentale. L�objectif premier de cette classe est de conduire l�enfant sur le chemin de l��cole et de le faire passer du milieu familial au milieu scolaire. Pour parvenir � ses fins, le minist�re de l�Education nationale a confi� au projet Meda II le soin de prendre en charge deux composantes essentielles : la formation des personnels d�encadrement qui auront la responsabilit� de la formation des futurs �ducateurs, ainsi que de la mise au point d�outils pour cette formation ; c�est dans ce cadre que Meda II a envoy� � Adrar une mission compos�e de deux experts nationaux : Benamar Bouanani et Si Abdallah Abdellah, accompagn�s d�un expert international en �ducation pr�scolaire : Pierre-Yves Vicens. Tous les trois auront pour t�che, pendant cette semaine, d�initier les inspecteurs de la wilaya d�Adrar � l�utilisation de la �bo�te � outils� mise au point par des sp�cialistes europ�ens et alg�riens. Celle-ci est compos�e de textes, d�images, de films, de bulletins� et a pour mission d�aider les inspecteurs � pr�parer et mettre en �uvre les formations des �ducateurs du pr�scolaire. Le travail est complexe puisqu�il demande des changements d�attitude face aux enfants qui n�ont pas une approche de la lecture, qui vont continuer � jouer tout en r�alisant des apprentissages, qui vont acqu�rir des comp�tences. Ces deux inspecteurs d�Oran et de Batna auront ensuite � former leurs coll�gues des autres wilayas, de telle sorte que dans les 48 wilayas du pays, tous les inspecteurs, qui ont la responsabilit� des classes pr�paratoires puissent offrir aux �ducateurs, les instruments de la r�ussite des enfants qui leur sont confi�s. El-Hachemi S. Qu�est-ce que les leishmanioses Si au Mexique la grippe porcine inqui�te et se trouve � l�origine de quelques d�c�s, la question que l�on pourrait se poser aujourd�hui : notre pays est-il menac� ? Dans un autre contexte, la DSP d�Adrar organise une journ�e d��tude et d�information au profit de tous les directeurs et praticiens d��tablissements hospitaliers ainsi que les P/APC de la wilaya sur les leishmanioses et la brucellose connues sous le nom de zoonoses. Dans l�enceinte de l��cole param�dicale, tout ce beau monde ainsi que les repr�sentants de l�agriculture et de l�environnement �taient �galement convi�s � assister � ce s�minaire. D�abord qu�est-ce que les leichmanioses ? Ce sont des maladies parasitaires transmissibles dues � un parasite du genre leishmania, inocul� aux mammif�res par des insectes vecteurs : les phl�botomes. Plusieurs raisons donnent aux leishmanioses un caract�re d'actualit� et un grand int�r�t scientifique. Leur recrudescence et leur fr�quence sont li�es aux mouvements des populations, modifications d�environnement, aux populations de rongeurs et de chiens et le rel�chement des campagnes de d�moustication. Comment contracte-t-on la maladie ? Les leishmanioses ne peuvent s��tablir et s��tendre que si sont r�unis dans une r�gion donn�e, les parasites, leurs vecteurs et les individus r�ceptifs. Ces trois conditions r�unies conf�rent aux leishmanioses un caract�re end�mique stable. L�homme s�infecte quand il est piqu� par un phl�botome parasit�. Il peut d�velopper, soit une forme cutan�e, b�nigne mais qui laisse une cicatrice apr�s gu�rison, soit une forme visc�rale qui peut �tre mortelle si elle n�est pas trait�e. Le phl�botome est un petit moucheron fortement velu de 2 � 5 mm de couleur jaune paille poss�dant de gros yeux noirs. Seule la femelle est h�matophage. Ces insectes ont une activit� nocturne, leur vol est silencieux et se d�placent en sautillant. Leur habitat est diversifi�, terriers de rongeurs, crevasses du sol, poulaillers, �tables, niches... Certaines esp�ces sont intradomiciliaires donc dangereuses pour l�homme. Les esp�ces vectrices en Alg�rie sont phl�botomus papatasi et phl�botomus perfiliewi pour les formes cutan�es et P. perniciosus pour la forme visc�rale. Le traitement utilis� dans notre pays est le N. methylglucamine Durant ce s�minaire, les objectifs retenus sont les suivants : informer de la situation �pid�miologique actuelle, identifier les contraintes de la lutte sur le terrain, redynamiser le programme, uniformiser les supports de d�claration.L�abattage de volailles doit r�pondre � des r�gles strictes et doit subir un contr�le assur� par des �quipes de v�t�rinaires. La lutte antivectorielle a pour but la rupture de la cha�ne de transmission (abattage de chiens errants et destruction de terriers, assainissement et hygi�ne du milieu).