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ORAN : PREMI�RE CONF�RENCE INTERNATIONALE DE M�DECINE L�GALE �Pour une pratique plus avantageuse de la m�decine l�gale au profit de la science et de la justice�
C�est en pr�sence d�un nombre important d�experts et de sp�cialistes, m�decins et l�gistes, sollicit�s pour assister � la premi�re conf�rence internationale de m�decine l�gale, que divers sujets traitant de l�actualit� et des perspectives de la m�decine l�gale et de ses champs d�application ont �t� d�battus, ce jeudi, au niveau de l��tablissement hospitalo-universitaire (EHU) d�Oran. Ben Aziz - Oran (Le Soir) - Malgr� les efforts colossaux d�ploy�s dans la perspective de la promotion de la m�decine l�gale en Alg�rie, la pratique de cette sp�cialit� pluridisciplinaire est toujours confront�e � diverses difficult�s, plus particuli�rement dans les r�gions du Sud o� la p�nurie des sp�cialistes pose, jusqu�� nos jours, probl�me, selon les experts. �Le m�decin l�giste pratiquant exclusivement l�autopsie dite la �m�decin des morts� est devenu polyvalent, sp�cialis� dans le droit m�dical, la thanatologie, la victimologie, la toxicologie m�dico-l�gale, l�expertise en dommage corporel, la criminologie et criminalistique, la m�decine p�nitentiaire, les urgences m�dico-judiciaires, l�identification g�n�tique �, dira le professeur Aboubeker, chef de service de m�decine l�gale � l�EHU d�Oran, ce qui n�cessite une formation de pointe, r�actualis�e en permanence. Selon un nombre de sp�cialistes ayant pris part � cette journ�e d��tude, c�est la pluridisciplinarit� qui complique davantage la t�che des m�decins l�gistes. La mise � niveau du personnel, selon les experts en la mati�re, est primordiale, notamment en prenant en compte les innovations dans ce domaine. Lors des communications pr�sent�es au cours de la journ�e de ce jeudi, plusieurs nouvelles techniques, r�cemment mises en application, que ce soit au niveau national ou � l��chelle internationale, concernant la d�tection des substances psychotropes (tr�s efficace dans le cadre de la lutte contre les stup�fiants et les produits dopants), de produits toxicologiques dans le corps (utilis�e dans la d�termination des causes de la mort lors des enqu�tes criminelles), l�investigation m�dico-judiciaire, la radiologie et ses apports pour la m�decine l�gale, ainsi que d�autres volets ont �t� pr�sent�es et d�battues. Une �tude r�cente portant sur l�analyse des cheveux des personnes mises en examen a �t� communiqu�e par le professeur Gaulier du service de pharmacologie et toxicologie pharmacovigilance du CHU Dupurtren, � Limoges, en France, permettant non seulement, comme lors des examens classiques, d�analyser les urines, de prouver la consommation de stup�fiants ou de produits toxiques � court terme, mais �galement de calculer et de d�tecter la r�cidive dans la prise de substances sujettes � examen � moyen et long d�lai, m�me en l�absence des urines ou dans le cas de faibles doses, � travers l�analyse en paliers de la chevelure (souvent pratiqu�e lors des autopsies des cadavres d�couverts � des stades de d�composition avanc�e). L�apport de la radiologie a fait �galement l�objet de plusieurs d�bats afin, � titre d�exemple, de ressortir les traces de tortures invisibles � l��il humaine), lors de la m�me journ�e, de m�me que la mesure des dommages corporels, l�identification g�n�tique, la m�decine p�nitentiaire, la responsabilit� m�dicale, l�expertise, le pr�l�vement d�organes et la thanatologie. Au terme de cette journ�e, plusieurs recommandations ont �t� faites, notamment dans la perspective de renforcer l�effectif des m�decins l�gistes et d�am�liorer la qualit� de leurs services. A ce sujet, le porte-parole de l�Association g�n�rale de m�decine l�gale a soulign� que cette rencontre a permis �sur le volet scientifique, l�actualisation des donn�es scientifiques en mati�re d�investigations radiologiques, anatomopathologiques et en mati�re d�identification�, aussi qu�une meilleure collaboration et organisation entre le personnel m�dical et ses partenaires de la justice et des services de la police judiciaire�. Le m�me interlocuteur annoncera, � l�issue de cette rencontre, que la cr�ation d�une revue scientifique d�di�e � la m�decine l�gale et s�adressant aux m�decins l�gistes et aux magistrats a �t� d�cid�. Reste � discuter de la fr�quence de sa publication et de son financement.