Apr�s un entracte d�une journ�e, le vendredi, les d�bats autour du plan d�action du gouvernement ont repris hier samedi en pl�ni�re � l�Assembl�e populaire nationale (APN). D�bats sans reliefs, faut-il le dire, tant les d�put�s, ceux composant la majorit� parlementaire notamment, rivalisent dans la dithyrambe � l�endroit du pr�sident. Sofiane A�t-Iflis - Alger (Le Soir) - Pl�ni�re ordinaire � l�Assembl�e. Rien de spectaculaire � signaler. M�me la pol�mique engag�e entre Louisa Hanoune et Ziari semble se conjuguer au pass�. Pass� r�cent, cependant. Les d�put�s, inscrits sur une liste de 256 intervenants rallong�e par une additive de 16 autres d�put�s, se succ�dent au micro. Chacun y va de son discours. Les parlementaires configurant la tacite mais r�elle alliance parlementaire d�clament des la�us taill�s dans le pur style langue de bois o� la louange au pr�sident de la R�publique tient place de message essentiel. Ils n�ont pas soutenu le programme �lectoral du candidat Bouteflika pour aujourd�hui le d�noncer, ou simplement le contredire. Sur cela, ils ont le m�rite d��tre cons�quents avec eux-m�mes. N��tant pas redevables d�autres lucidit�s, les d�put�s de la majorit� parlementaire profitent de ce temps d�intervention, la retransmission t�l�visuelle en direct oblige, pour soulever quelques menus probl�mes v�cus par les citoyens dans quelques localit�s. On n�a pas invent� l�Alliance pr�sidentielle et cons�quemment sa flagelle parlementaire pour g�ner le gouvernement qui, depuis le 12 novembre 2008, a constitutionnellement pour t�che de mettre en application le programme du pr�sident. Le gouvernement n�ignore d�ailleurs pas ce soutien parlementaire acquis, quelle que soit la feuille de route qu�il pr�sentera. C�est forts de cette assurance que des ministres s�arrachent � la pl�ni�re pour de longs �changes avec la presse dans les coulisses. En cela, la palme est revenue hier au ministre des Transports, Amar Tou, qui, ce jour, a pr�f�r� tendre l�oreille aux journalistes plut�t qu�aux d�put�s. C�est vrai qu�il n�est plus ministre de la Sant�, sinon il aurait certainement pris note de cette intervention du Dr Khendak, d�put� du RCD. Ce dernier a not� qu�en mati�re de m�dicaments, l�Alg�rie est encore tributaire de l�importation � raison de 80%. Le d�put� s�interroge sur la non-mise en op�ration de l�Agence nationale du m�dicament. Il met en exergue aussi ce qu�il consid�re comme une �thique � l��thique m�dicale, � savoir ce d�ferlement, ces temps derniers, de m�decins �trangers qui viennent op�rer en Alg�rie les week-end et repartent chez eux, laissant leurs patients sans suivi. M�decin syndicaliste avant qu�il ne soit �lu d�put�, Khendak prend cause et fait pour les professionnels de la sant� qui attendent de voir leur statut particulier appliqu�. Les d�bats � l�APN, hier samedi, comme les trois jours d�avant, ont offert �galement l�opportunit� pour les d�put�s du Mouvement pour la pr�dication et le changement de m�diatiser leur nouvelle banni�re partisane. Ils n�ont toujours pas qualit� de groupe parlementaire. Sur la liste des intervenants, ils sont inscrits en tant que ex-MSP. Mais lorsqu�ils interviennent, ils se pr�sentent en tant que MPC. Leurs discours ? Plus radicaux que ceux auxquels ils nous ont habitu�s lorsqu�ils battaient pavillon MSP. Ils sont en phase avec Menasra qui parle de l�instauration d�un Etat th�ocratique. S. A. I. Pr�cisions du PT Suite � la publication de l�article sign� de M. A�t Iflis relatif � la r�union nationale de l�organisation des jeunes du PT, dans votre �dition de ce jour, je vous prie de publier la correction suivante : �Je n�ai pas d�clar� que Belkhadem et Ouyahia nous ont assur� que leurs groupes parlementaires n�allaient pas se m�ler en tant que tels de cette r�pression que nous oppose Ziari�, mais plut�t que selon des d�put�s du FLN et du RND, les secr�taires g�n�raux de ces deux partis leur ont recommand� de ne pas verser dans la provocation et j�ai pr�cis� que, effectivement, seule une petite minorit� de d�put�s du FLN, notamment, s�est attaqu�e au PT dans les d�bats�. Merci de comprendre notre souci de pr�cision par ces temps lourds de provocation. Mme Louisa Hanoune, secr�taire g�n�rale du Parti des travailleurs L�APN nous �crit Dans votre �dition du 22 mai, page 3, et sous le titre �Le niet de Ziari�, vous affirmez que la liste additive des intervenants dans le cadre du d�bat sur le plan d�action du Premier ministre a �t� d�cid�e en dehors du bureau de l�Assembl�e nationale. Je vous demande de bien vouloir publier les pr�cisions suivantes : La r�ouverture, mercredi 20 mai, pour une dur�e d�une heure, de la liste des intervenants, dans le cadre du d�bat sur le plan d�action du Premier ministre, a �t� d�cid�e par le bureau de l�Assembl�e populaire nationale, r�uni conform�ment � l�article 18 du r�glement int�rieur, le 19 mai 2009, suite aux nombreuses demandes de d�put�s n�ayant pas pu s�inscrire dans les d�lais sur la liste des intervenants. Le bureau s�est r�uni en pr�sence de tous ses membres, � l�exception du vice-pr�sident A�t-Hamoud Noreddine. C�est suite aux d�lib�rations du bureau de l�Assembl�e que ses membres pr�sents ont d�cid�, � l�unanimit�, d�ouvrir � nouveau l�inscription sur la liste des intervenants, � titre exceptionnel, sans l'opposition d�aucun membre, vu l�importance du sujet soumis au d�bat des d�put�s. La d�cision d�ouvrir une liste additive des intervenants a donc bien �t� prise par le bureau de l�APN sans l'opposition d�aucun membre pr�sent. Cette d�lib�ration est contenue dans le proc�s-verbal de la r�union du bureau. Le bureau de l�Assembl�e a �galement approuv� l�am�nagement du calendrier des travaux de l�Assembl�e en fonction du nombre d�inscrits. M. Siouda, directeur de l�information, de la communication et de l��dition