A l�occasion du premier anniversaire de la mort du d�l�gu� de Saharidj, Akmouche Moussa, d�c�d� suite � un tragique accident pr�s de Bouira, le 25 mai 2008, le comit� citoyen de Saharidj a organis�, vendredi dernier, un grand hommage � l�un des dignes enfants de la da�ra de M�chedallah. Pour ce faire, les d�l�gu�s de Saharidj et de M�chedallah ont trac� un riche programme allant du d�p�t de la gerbe de fleurs, aux t�moignages avant de donner une wa�da offerte par la famille et le comit� citoyen de Saharidj en sa m�moire. Ainsi, en pr�sence de plusieurs d�l�gu�s de la CCCWB, de B�la�d Abrika qui s�est d�plac� sp�cialement pour ��voquer les qualit�s hors pair de ce d�l�gu� tr�s appliqu� dans le combat pour la citoyennet�, de centaines de personnes venues assister � cet �v�nement, et parmi lesquelles on pouvait reconna�tre ses amis d�enfance, ceux du club de football local avec qui il avait �volu� pendant des ann�es, ses amis enseignants au CEM de Chorfa o� il �tait enseignant en lettres fran�aises, en passant bien s�r par sa famille, une gerbe de fleurs a �t� d�pos�e sur la tombe du d�funt Moussa et une minute de silence a �t� observ�e avant que la Fatiha soit lue. Ensuite, les invit�s se sont d�plac�s vers le lyc�e de la ville de Saharidj o� fut organis�e une conf�rence t�moignage au niveau de l�amphi. Ce fut des moments �mouvants que d�entendre tous ses amis d�enfance, ces anonymes, mais �galement ses amis de combat au niveau du mouvement citoyen, dont on pouvait citer outre Bela�d Abrika, Kacimi Hakim, Aoudia Rachid, Nacer Haddad, Mahmoud Toumi, mais surtout l�autre d�l�gu� de Saharidj, Akli Mohand El-Hac�ne qui �tait ins�parable du d�funt et avec qui il avait particip� � toutes les inter-wilayas. D�autres amis enseignants, des journalistes, des citoyens anonymes, l�imam de la ville de Saharidj, tous ceux-l� �taient unanimes � parler des qualit�s humaines, du caract�re affable, de l�esprit perspicace et d�analyse fine, qui caract�risaient le d�funt Moussa. L�imam a insist� sur ses qualit�s morales, le journaliste sur son amour pour le d�bat contradictoire constructeur alors que les d�l�gu�s ont parl� de la droiture de leur d�funt ami qui n�a jamais �t� all�ch� par l�argent ni tent� par un quelconque dividende dans son engagement dans le mouvement citoyen. Un autre citoyen a �voqu� les qualit�s humaines et morales du d�funt et les plus jeunes qui aimaient �couter ses conseils. Un autre ami d�enfance a parl� de l�engagement de Moussa en 1994 avec certains jeunes dans la lutte antiterroriste. D�autres t�moigneront que le d�funt fut parmi les premiers qui se sont dress�s contre les terroristes en organisant, au mois de septembre 1994, une marche vers la da�ra de M�chedallah pour r�clamer les armes afin de d�fendre l�honneur des familles� En somme, l�espace d�une matin�e, le d�l�gu� Akmouche Moussa a �t� ressuscit�, avec en prime une modeste exposition dans laquelle on pouvait voir l�enfant Moussa, puis le jeune footballeur qu�il �tait devenu avant de le voir tenir entre ses bras son premier enfant, Ferhat �g� d�� peine 4 ans, quelques semaines avant sa mort. Une mort qui l�a ravi � sa famille mais �galement � tous ses amis et � la cause citoyenne, et toutes les causes justes aux c�t�s desquelles il a toujours �t� pr�sent. Le d�funt Moussa, �g� de 44 ans, �tait p�re de deux enfants, l�un Ferhat �g� de 4 ans, et l�autre, n� quelques mois apr�s la mort de son p�re et que la famille a pr�nomm� Moussa. Longue vie � Ferhat et � Moussa !