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ENFANCE MALTRAIT�E
Malheur � celui qui blesse un enfant !
Publié dans Le Soir d'Algérie le 03 - 06 - 2009

Rien n�est plus beau que la risette d�un b�b� ; rien n�est plus adorable que le sourire d�une petite fille ; rien n�est plus rafra�chissant que l�un �clat de rire d�un enfant� Mais h�las, on ne peut occulter les autres images, affreuses celles-l�, dont les parents sont la cause principale. Oui, rien n�est plus monstrueux qu�un enfant abandonn� ; rien n�est plus attristant qu�une fillette en pleurs ; rien n�est plus affligeant qu�un enfant maltrait� Dur � admettre, certes, mais le fait est l�.
Terrible et cruel ! La maltraitance des enfants, est en effet, un fl�au qui s�vit dans toutes les parties du monde. Peut-�tre un peu plus dans tel continent que dans tel autre, mais toujours horrible ici et l�. Maltraiter un enfant est certainement l�acte le plus vil et le plus l�che commis par un adulte sur un �tre tout petit, plus faible que lui. Cette r�alit� abominable est d�autant plus incompr�hensible et paradoxale qu�elle va � l�encontre des devoirs des parents, c'est-�-dire des �poux, dont le r�le est d�assurer ensemble la direction morale et mat�rielle de la famille, de pourvoir � l��ducation des enfants et de pr�parer leur avenir. Mais alors, qu�elles sont les causes qui incitent les grandes personnes � infliger aux petits ces mauvais traitements ? Elles sont multiples : cela va du d�s�quilibre psychoaffectif des parents, leur jeune �ge, l�isolement, les ant�c�dents de s�vices moraux et physiques dans l�enfance (quelle que soit l�origine sociale), jusqu�aux facteurs socio�conomiques (ch�mage, promiscuit�, maladie, alcoolisme�) qui jouent un r�le favorisant. En France, chaque ann�e, 60 000 enfants souffrent de maltraitance, et 600 d�entre eux meurent des suites des s�vices subis. Combien sont-ils chez nous ? L�absence de statistiques en ce domaine rend impossible l��valuation de ce nombre. N�anmoins, si on comptait seulement les parents d��l�ves qui demandent aux enseignants de ne pas h�siter � ch�tier leurs enfants en cas d�insuffisance scolaire, on serait effar� par le nombre trouv�. Cela prouve, si besoin est, que chez nous aussi beaucoup de gosses sont victimes de maltraitance. Mais si, ailleurs, des associations militent sans rel�che pour prot�ger les enfants contre l�agressivit� des adultes, qu�en est-il chez nous ? A-t-on pris les d�cisions n�cessaires pour assurer aux enfants sant�, �ducation et bonheur ? Il y en a eu quelques-unes, certes, mais sont-elles suffisantes et efficaces ? Ces questions et bien d�autres encore restent pos�es car la rue, impitoyable, est l� pour nous renvoyer l�image quotidienne de ces enfants livr�s � eux-m�mes et s�adonnant � des activit�s en inad�quation avec leur �ge. Qu�avons-nous fait pour les tirer de l� ? Nous tous, adultes, p�res de famille, autorit�s� pouvons-nous dire, la conscience tranquille, que nous avons parfaitement rempli notre r�le d��ducateur et de protecteur ? Non, assur�ment non. Il suffit pour s�en convaincre de regarder autour de soi. Une catastrophe, un d�sastre ! Et toute cette �uvre, consciente ou inconsciente, voulue ou forc�e, peu importe, toute cette �uvre accomplie est la n�tre ! Les cons�quences regrettables et n�fastes de la maltraitance des enfants sont malheureusement consid�rables pour leur opposer une quelconque panac�e. Le mal est fait par le m�le. Et comme l�on r�colte toujours ce que l�on a sem�, les corrections et les tortures que nous avons inflig�es en direct, nous les recevons � notre tour en diff�r�. Oui, malheur � celui qui blesse un enfant !

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