Au lendemain du drame qui a secou� Ha� El-Yasmine suite � la mort du jeune Y. Abdelkader, 26 ans, qui a re�u une balle tir�e par un policier connu des jeunes du quartier, l��tat d�esprit des proches et amis du d�funt �tait � vif. Notamment par rapport aux diff�rentes versions donn�es par la presse qui laissait entendre qu�il s�agissait d�une arrestation qui aurait mal tourn�. Selon la version donn�e par les proches du d�funt, le policier en question exer�ait depuis longtemps une pression sur les jeunes de ce quartier. Son altercation avec le d�funt aurait commenc� la veille et le policier se serait rendu, en compagnie d�un coll�gue � lui, sur le chantier o� travaillait Y. Abdelkader, et le drame arriva lorsque, toujours selon ces t�moins, le policier qui ne semblait pas dans son �tat normal tira une balle dans le torse du jeune gar�on. D�s lors, des habitants du quartier se seraient ru�s sur le policier par des coups et n��taient les tirs de sommation de son coll�gue, il n�aurait pas pu �chapper au lynchage de la population. Alors que la rumeur laissait entendre qu�il y avait eu des �meutes suite � ce drame, sur place aucun signe de tels agissements, m�me si la col�re des habitants de Ha� El-Yasmine �tait palpable. D�ailleurs, nul ne s�en cachait. Pour ces habitants, il s�agissait purement et simplement d�une hogra qui dure depuis longtemps et dont Abdelkader a �t� la victime. A 13h, le quartier avait d�j� dress� la tente du deuil, en attendant de pouvoir r�cup�rer le corps du d�funt, qui, selon l�un de ses proches, allait leur �tre restituer dans l�apr�s-midi. Selon des sources proches de la police, les deux policiers, en civil, �taient en mission et devaient proc�der � l�arrestation d�une tierce personne habitant le quartier de Ha� El-Yasmine. N�ayant pas �t� identifi� par la victime et ses amis qui se trouvaient sur le chantier, lieu de leur travail, une altercation avait �clat� entre eux et la victime et ses amis s�en seraient pris violemment � l�un des policiers dont le pistolet est tomb� � terre. Toujours selon cette source, le d�funt aurait voulu la saisir, c�est alors que le second policier a r�agi en lui tirant une balle dans le torse. Le policier qui avait �t� assailli de coups est, nous dit-on, dans le coma, dans un �tat critique. De toute �vidence, les deux versions sont totalement contradictoires et seule la suite de l�enqu�te diligent�e par la police est � m�me de donner plus de pr�cisions. Amel B./Ben Aziz Journ�es portes ouvertes sur la Gendarmerie nationale La Gendarmerie nationale a organis�, du 2 au 4 juin, des portes ouvertes au Palais des expositions d�Oran. A l�occasion de cette manifestation, plusieurs stands repr�sentant les diff�rentes brigades affili�es � ce corps s�curitaire �taient repr�sent�s afin d�illustrer aux visiteurs les diff�rentes missions et activit�s de la gendarmerie, notamment au niveau de la wilaya d�Oran. Durant cette ann�e, note-t-on dans l�un des bilans du groupement de la gendarmerie de la wilaya d�Oran expos� � cet effet, relatif � la lutte antistup�fiants, 143 affaires ont �t� trait�es, ayant men� � l�arrestation de 176 personnes, dont 130 ont �t� �crou�es. La r�solution de ces affaires, rapporte le m�me bilan, s�est sold�e par la saisie d�un peu plus de 261 kg de kif et 146 comprim�s de psychotropes. Au courant de la m�me p�riode, souligne la gendarmerie, 82 autres affaires en rapport avec l�immigration clandestine ont �t� trait�es conduisant � l�arrestation de 135 personnes, toutes de sexe masculin, de m�me que ces services ont pu, sur un total de 82 v�hicules vol�s, en r�cup�rer 9 voitures de diff�rentes marques. Au cours de la c�r�monie inaugurale de ces journ�es, plusieurs groupes des forces sp�ciales d�intervention ont anim� des simulations d�op�rations de diff�rents types, de m�me que l�ont fait les brigades cynophiles.