L�acharnement des COAlis�s � aller, vaille que vaille, vers une �lection, malgr� l�opposition des f�d�rations et de la justice, n�a pas solutionn� la crise de l�instance olympique nationale. Le carnaval perdure. Viol�s maintes fois, les statuts du COA le sont davantage avec ce semblant d��lection boycott�e par la majorit� de ses membres. Non seulement les f�d�rations non olympiques, la majorit�, n�y �taient pas, sans oublier les candidats annonc�s ainsi que la quasi-majorit� des f�d�rations olympiques inscrites aux abonn�s absents. Une absence annonc�e. Les COAlis�s n�ont rien voulu entendre. M�me le verdict rendu par la justice a �t� ignor�. L�ent�tement a eu raison d�une instance cens�e �tre dirig�e suivant l�id�al olympique o� les f�d�rations d�veloppant des sports figurant dans le programme des Jeux olympiques devaient constituer la majorit� votante. Agissante. Le devenir d�un CNO n�est-il pas une question exclusivement olympique ? L�AG du COA, tenue jeudi dernier, et qui a �lu une direction ex�cutive en sus d�un pr�sident, peut-elle se pr�valoir d�une quelconque l�gitimit� en dehors de la disposition statutaire sur laquelle elle s�est bas�e pour organiser son renouvellement ? Un comit� au sein duquel ne si�gent pas des repr�sentants de f�d�rations olympiques, m�me si les COAlis�s ont par� � ce vide par la reconnaissance de Salhi Feriel et Na�dji Mohamed Nacereddine, respectivement pr�sidente et pr�sident des f�d�rations d�escrime et de cyclisme, peut-il �tre reconnu ? Quant aux mandat�s des f�d�rations de voile et d�aviron, Azzoug et Guerroumi, ils ne pouvaient pas �tre retenus dans le quota des f�d�rations olympiques, du fait de l�annulation de leur mandatement, par �crit et contre accus� de r�ception, dont ils �taient b�n�ficiaires par leur f�d�ration respective. Partant, l�actuel ex�cutif du COA n�est constitu� que de deux membres repr�sentant des f�d�rations olympiques, en conc�dant � Salhi Feriel et � Na�dji Mohamed Nacereddine le droit de repr�senter les f�d�rations d�escrime et celle de cyclisme, au lieu de Abidat et Fezouin, �lus lors de l�op�ration de renouvellement des structures et instances sportives. Cette nouvelle configuration, unique en son genre, a-t-elle des chances d��tre agr��e par le CIO dont la charte consacre le pouvoir d�cisionnel aux f�d�rations olympiques ? M�me les statuts du COA mettent en �vidence ce raisonnement. Tout plaide pour conclure que l��lection de jeudi dernier n�a pas tout r�gl�, du moins en ce qui concerne la repr�sentativit� des f�d�rations olympiques. Puisque la crise du COA n�a fait qu�accentuer le malaise, du fait de l�exclusion manifeste d�cid�e � l�encontre des f�d�rations et des candidats annonc�s. Imaginons que les f�d�rations ayant d�cid� de boycotter le conclave du COA d�cident de constituer un nouveau CNO, puisqu�elles sont majoritaires ! De quelle l�gitimit� peut-on se pr�valoir, quand un comit� est �lu par, m�me pas, un tiers de sa composante humaine ? Non contents du viol des statuts du COA et de la charte olympique, les COAlis�s vont commettre un autre affront, avec cette mascarade �lective. Force est de constater que le feuilleton du COA n�a pas livr� tous ses secrets. A. A. Le CIO enqu�tera chez Palenfo Le Comit� olympique international devrait envoyer durant les jours � venir une commission d�enqu�te � Abuja (Nigeria) pour fouiner dans les dossiers de l�association des comit�s nationaux olympiques d�Afrique, pr�sid�e par l�ivoirien Lassana Palenfo. Ce dernier serait impliqu� dans la dilapidation de quelque 400 000 euros que le CIO r�serve g�n�ralement aux associations qui lui sont affili�es. Affaire � suivre. Berraf �ject� de l�ACNOA ? Le CIO vient d�informer les membres de l�ACNOA que le mandat de Mustapha Berraf, vice-pr�sident de l�ACNOA, n�est plus reconductible dans la mesure o� ce dernier n�a plus des responsabilit�s au niveau du Comit� national olympique. Une commission d�enqu�te prochainement � Alger Enfin, le CIO devrait envoyer dans les semaines � venir une commission d�enqu�te pour s�enqu�rir de pr�s de la crise qui secoue le Comit� olympique alg�rien. Cette commission devrait �tre pr�sid�e par l�Alg�rien Mustapha Larfaoui, membre du CIO et pr�sident de la FINA.