Une rencontre de concertation a eu lieu, lundi dernier, � l�h�micycle de la wilaya d�Oran durant laquelle fut pr�sent� le rapport de la Mission II charg�e de l��tude du sch�ma directeur d�am�nagement de l�aire m�tropolitaine d�Oran (SDAAM) qui englobe les wilayas d�Oran, A�n-T�mouchent, Mostaganem et Mascara. Ce SDAAM est �un sch�ma d�am�nagement du territoire qui permettra la planification sur une grande aire g�ographique des infrastructures de d�veloppement, d�orienter l�attractivit� des r�gions donn�es et l�ouverture � l�international, d�terminer leur vocation, de m�me qu�il permettra les projections urbaines avec tout ce qui s�y rattache en mati�re d��quipement, de logements, de transport, d�environnement... �. La conduite de ce SDAAM concernant la ville d�Oran a �t� confi�e � un bureau d��tudes tunisien, Dirasset, qui avait eu pour mission d��tablir les rapports des 4 missions, dont les r�sultats sont attendus d�ici la fin de l�ann�e. Lors de cette pr�sentation, l�id�e avanc�e par le bureau d��tudes quant au fait que la vocation la plus importante pour la wilaya d�Oran �tant principalement industrielle fut critiqu�e par l�assistance, qui tout en reconnaissant que la wilaya d�Oran compte un tissu industriel important ne devrait pas pour autant s�en contenter ou encore s�y concentrer. Le mieux serait, selon les critiques, de pr�server les terres cultivables. Autre point pr�sent� par le bureau d��tudes tunisien, et qui a n�cessit� �une mise au point� imm�diate, concernait la vocation touristique de la ville d�Oran. Le repr�sentant du bureau d��tudes avait propos� la vente du foncier touristique pour permettre un v�ritablement d�veloppement de ce secteur. A cela le directeur g�n�ral du minist�re du Tourisme a r�pliqu� en pr�cisant, comme l�a d�ailleurs fait le wali d�Oran, que �la d�marche de la politique du minist�re �tait la concession et la cr�ation dans ce cadre de p�le d�excellence touristique et non une massification ; la concession n�est pas un obstacle au d�veloppement du tourisme. Au contraire, comme nous l�ont souvent fait remarquer des investisseurs, c�est m�me un moyen de s�opposer � la sp�culation fonci�re��.