Certaines de nos administrations se donnent la peine en accomplissant des efforts dans l�embellissement de leurs fa�ades et l�am�lioration de la d�coration int�rieure. D�autres, en revanche, se contentent d�assurer un service peu louable, sans se soucier du changement qu�elles jugent comme excentrique. Mais leur point commun et noir demeure la qualit� du service et de la prestation envers le client o� la sagesse fait place � l�arrogance, la gentillesse et la politesse � la v�h�mence, la dext�rit� et la fiabilit� � l�indiff�rence. Pratiquement, toutes les administrations que nous avons visit�es, � l�exception de quelques-unes qui se comptent sur les doigts d�une seule main, avaient leur mobilier soit compl�tement renouvel�, souvent � des sommes faramineuses, soit d�laiss� enti�rement o� s'entassent des chronos et des chemises pleines � craquer de dossiers qui ne verront peut-�tre jamais le jour dans une ambiance particuli�re o� r�gne un tohu-bohu g�n�ralis�. Pourtant, les postulants et les employ�s sont nombreux. Etrange controverse en d�couvrant des locaux vides ! Chacun se soustrait d�une mani�re ou d�une autre pour s�adonner pleinement � des coups de fil �sans cartes pr�pay�es�, soit des sorties � l�anglaise pr�textant une pause-caf� qui perdure suivie d�un d�jeuner dont la reprise, une fois le ventre �ballonn�, s�av�re difficile et tourn� vers la sauvette. Tant pis pour ceux qui attendent et � qui on avait dit de venir l�apr�s-midi. Apr�s tout� devant cet absent�isme flagrant et cette discorde qui s�vit, ne devrait-on pas se monter plus ferme � l�encontre de ceux qui enfreignent le r�glement et se montrent plus coop�ratifs. Sans �gard � la d�ontologie administrative. H�las, la discorde est quotidienne et elle fait rage. L�on s�emballe pour rien cr�ant ainsi l��tincelle dont les retomb�es sont d�sastreuses et douloureuses. A quand le d�clic ? Il faut se rassembler pour se comprendre et se conna�tre pour s�aimer.