Le chef de l'opposition socialiste grecque Georges Papandr�ou a r�clam� hier des �lections l�gislatives anticip�es en �voquant la crise et la situation �difficile� des finances publiques. �Le pays se trouve dans une impasse absolue et les citoyens exigent un nouveau d�part�, a d�clar� M. Papandr�ou, pr�sident du parti socialiste grec Pasok et de l'International socialiste (IS), dans un entretien paru hier dans le journal grec Real News. Evoquant l'exemple des Etats-Unis, o� dans les ann�es 1930 �le gouvernement Roosevelt, apr�s une tr�s difficile crise �conomique, proc�da (� des r�formes) progressistes�, M. Papandr�ou rappelle que �dans plusieurs pays, les grandes crises ont abouti � des changements sociaux profonds�. �Faisons de la crise une occasion pour r�soudre les probl�mes, qui durent longtemps et p�sent sur le citoyen grec�, a-t-il ajout�. La Commission europ�enne a pr�vu une explosion du d�ficit public � 5,7% du PIB en 2010 et demand� � Ath�nes de le ramener d�s 2010 sous les 3 %. La dette publique est l'une des plus fortes de la zone euro. �Nous allons n�gocier un nouveau calendrier avec l'UE pour r�duire le d�ficit et la dette�, a promis M. Papandr�ou. Pour le Pasok, l'�ch�ance du mandat de l'actuel pr�sident de la R�publique hell�nique Carolos Papoulias en mars 2010 serait une occasion pour �le recours� � des �lections l�gislatives. Selon la Constitution, l'�lection du pr�sident au premier tour exige 200 voix sur les 300 d�put�s du Parlement monocam�ral. Dans le cas contraire, des �lections l�gislatives doivent �tre annonc�es. Profitant de la faible majorit� de la droite au Parlement (151 d�put�s), issue des derni�res �lections l�gislatives de 2008, le Pasok menace de ne pas consentir � un pr�sident de compromis, comme il l'avait fait lors de l'�lection de M. Papoulias, qui avait r�uni en 2005 les votes de la droite et des socialistes.