Un harraga d�c�d� et 18 autres bless�s ont �t� relev�s hier, t�t le matin, dans deux collisions entre des barques traditionnelles utilis�es par ces derniers et deux unit�s du Groupement territorial des gardes-c�tes (GTGC) de Annaba au large de Ras El-Hamra. Ces chiffres nous ont �t� confirm�s de source hospitali�re. Ce regrettable incident s�est produit apr�s l�interception, jeudi vers minuit, par le poste d�observation des gardes-c�tes de Ras El-Hamra de trois embarcations ayant mis le cap sur les c�tes de la Sardaigne (Italie), � partir de la plage du Vivier, situ�e au Cap de Garde, sur la corniche de Annaba. Deux unit�s, la 360 et la 355, ont imm�diatement pris en chasse les trois embarcations de harraga pour proc�der � leur arrestation. Arriv�s � leur niveau, apr�s une course-poursuite de plusieurs heures, les �l�ments des gardes-c�tes ont essuy� de la part de ces derniers un refus cat�gorique d�obtemp�rer, selon Abdelaziz Za�di, chef de la station maritime principale des gardes-c�tes de Annaba. Plus grave encore, ajoute la m�me source, les candidats � l��migration clandestine ont mis � ex�cution une nouvelle m�thode pour stopper les unit�s des gardes-c�tes. Deux des trois barques �ont d�lib�r�ment fonc� sur nos unit�s dans une tentative de provoquer une br�che dans leur coque et les stopper, pour pouvoir ainsi continuer leur travers�e �, affirme A. Za�di. Malheureusement, ce geste a fait disloquer les deux embarcations de fortune, causant des blessures plus ou moins graves � 19 harraga sur les 46 rep�ch�s, dont un de nationalit� tunisienne et 10 de la wilaya de Guelma, alors que les 35 autres sont originaires de Annaba. Ils �taient r�partis en deux groupes, le premier compos� de 24 personnes et le second de 22. Gravement atteint, l�un des 19 bless�s, �g�s de 32 ans, habitant Annaba, a rendu l��me au cours de la travers�e de retour vers le port d�attache des unit�s des gardes-c�tes, pr�cise le chef de la station maritime principale. Profitant de cet incident, les harraga de la troisi�me barque, dont le nombre reste � d�terminer, ont r�ussi � prendre la fuite. Des recherches sont activement men�es pour les localiser et les intercepter, nous fait savoir A. Za�di. Et d�ajouter qu�une enqu�te a �t� ouverte par les gardes-c�tes pour d�terminer les circonstances exactes de ce drame qui a mis en �moi les habitants de l�antique Hippone, notamment ceux de la frange juv�nile, qui connaissaient la victime.