Les repr�sentants de l�Union g�n�rale des commer�ants et artisans alg�riens (UGCAA) ont propos�, hier, le transfert direct du soutien de l�Etat aux produits de premi�re n�cessit�, comme le pain, aux familles � faibles revenus. F.-Zohra B. - Alger (Le Soir) - Les repr�sentants de l�Union g�n�rale des commer�ants et artisans Alg�riens (UGCAA), tout en r�it�rant leur soutien � la loi de finances compl�mentaire pour 2009, ont d�clar�, hier, que les dispositions de ce texte devraient �tre suivies par d�autres mesures. Les questions abord�es par les repr�sentants des commer�ants et artisans concernent les effets de la loi de finances compl�mentaire sur les entreprises alg�riennes ainsi que les conditions de protection de la production nationale. �Nous sommes pour les nouvelles mesures au vu des objectif qu�elle se propose de r�aliser. Il s�agit notamment de l�organisation des importations, l�encouragement de la production, l�assainissement du march� et l�encouragement des exportations ainsi que la cr�ation d�emploi. Toutefois, nous avons des suggestions � �mettre�, a d�clar�, hier, M. Boulenouar porte-parole de l�UGCAA. Parmi les propositions de l�Union, figure l��laboration d�une strat�gie � m�me de venir � bout du march� informel. Ce dernier, selon l�intervenant, g�n�re tous les maux de l��conomie nationale, � savoir le blanchiment d�argent, la fraude fiscale et la corruption. Pour le repr�sentant de l�UGCAA, il est �galement n�cessaire de revoir le syst�me fiscal en vue d�encourager les entreprises � la production et � l�investissement. Les imp�ts �lev�s que subissent les commer�ants, expliqueront les pr�sents, contribuent � la prolif�ration des activit�s du march� noir. Il est �galement n�cessaire, selon l�UGCAA, de revaloriser le concept de d�veloppement local et de faire participer les APC dans les questions �conomiques. Parmi les propositions de l�UGCAA, figure aussi la cr�ation d�un r�seau national de distribution. Intervenant pour sa part, le docteur Preure, expert en �conomie, pr�cisera que le gouvernement aurait du privil�gier une dense concertation avec le secteur �conomique, les associations patronales, les repr�sentants des commer�ants et les travailleurs, en vue de l��laboration de la loi de finances compl�mentaire. �L�Etat est responsable de la bonne sant� des entreprises, l�Alg�rie dispose d�un nombre r�duit d�usines, alors que l�industrie repr�sente 5 % du PIB. C�est une situation dangereuse �, a d�clar� le docteur Preure. L�expert rappellera, par ailleurs, que les exportations ont connu une baisse de 46 %, alors que les importations ont augment� de 4 %.