L�Union g�n�rale des commer�ants et artisans alg�riens revendique la r�vision � la baisse de la TVA � hauteur de 8 %, au lieu de 17 % actuellement, ainsi que l�effacement des dettes des commer�ants contract�es durant la derni�re d�cennie et au lendemain des calamit�s naturelles qui ont affect� le pays. Abder Bettache - Alger (Le Soir) -C�est � travers un communiqu� rendu public hier que l�Union g�n�rale des commer�ants et artisans alg�riens (Ugcaa) a avanc� trois propositions aux pouvoirs publics, � l�occasion de la rentr�e sociale et � la veille de l�ouverture parlementaire et de la pr�paration de la loi de finances pour 2010. Selon l�Ugcaa, �il est urgent de proc�der � la r�vision du syst�me fiscal actuel, puisqu�il est consid�r� comme la raison principale � l�origine de la prorogation du march� informel qui menace directement l��conomie nationale et constitue �galement une couverture pour le blanchiment d�argent et l��vasion fiscale.� Pour cette organisation, le gouvernement gagnerait �norm�ment � prendre ces mesures pour �soutenir l��conomie nationale, la prot�ger et soutenir l�activit� commerciale l�gitime�. Ainsi, apr�s avoir apport� son �soutien total� � la loi de finances compl�mentaires pour 2009, l�Ugcaa consid�re qu�il est imp�ratif que les commer�ants participent � la r�ussite du programme de d�veloppement �conomique, sans omettre de faire quelques propositions. Il s�agit, en premier lieu, de baisser le taux d�imposition de 40 % et de �revoir le syst�me des imp�ts qui encourage le commerce parall�le et l��vasion fiscale�. Pour rappel, l�Ugcaa consid�re qu�il est indispensable que l�Etat impose aux commer�ants et aux grandes surfaces d�am�nager plus de 50 % de leur espace aux produits locaux. Aussi, l�UGCAA r�clame la conversion du soutien des prix du pain et du lait en un soutien ciblant seul le consommateur. Une mani�re comme une autre de demander l�augmentation des salaires et l�am�lioration du pouvoir d�achat des bas salaires. �Il faut fixer les missions �conomiques et commerciales des APC dans la r�alisation des projets et mettre un terme au march� parall�le qui est � l�origine d�une perte dont la valeur est �gale � un tiers des subventions des APC dont le nombre d�passe les 1 000 communes ; il est impossible de pr�tendre � un d�veloppement �conomique national sans le d�veloppement �conomique local�, plaide-t-on.