Les �l�ments de l�Arm�e nationale populaire (ANP) en op�ration de ratissage dans la for�t de Mizrana ont mis hors d��tat de nuire deux islamistes arm�s, ces derni�res vingt-quatre heures. Une embuscade a �t� tendue aux terroristes par les militaires dans la nuit de vendredi � samedi au lieu-dit Mazgher, dans le nord de la commune d�Afir, � l�extr�me est de la wilaya de Boumerd�s. Selon nos informations, les forces arm�es se sont d�ploy�es � la suite d�informations qui leur ont �t� fournies. A l�issue de cette accrochage, les forces arm�es qui ratissent cette for�t � cheval entre Tizi- Ouzou et Boumerd�s ont r�cup�r� deux fusils d�assaut de type AK47 et des munitions. A l�heure o� nous mettons sous presse, notre source pr�cise que les corps des deux terroristes n�ont pas encore �t� identifi�s. Cependant, tout porte � croire que ces deux �l�ments appartiennent � la katibat El-Ansars affili�e au GSPC d�Al-Qa�da au Maghreb. L'essoufflement de la katibat El-Ansars ? Un autre coup est port� � la katibat El-Ansars. Cette phalange active dans un secteur compris entre le nord-est de la wilaya de Boumerd�s, � partir de Bordj-M�na�el jusqu�� Dellys, en passant notamment par le triangle d�or constitu� par le bas Sebaou et ses richesses agricoles des plaines de Cap-Djinet, Sidi-Daoud et Baghlia. Le territoire de pr�dation de ce groupe, les plus important au niveau organique de la zone 2 du GSPC (Kabylie et Alg�rois), s��tend par ailleurs au nord/ouest de la wilaya de Tizi-Ouzou. L��mir du groupe, originaire de Dellys, a fait de l�immense for�t de Mizrana son lieu de retrait pour planifier des actions criminelles. La phalange en question a �t�, rappelons- le, l�organisatrice, d�but septembre 2007, de l�attentat suicide qui ciblait l�unit� des gardes-c�tes de l�ANP stationn�e au port de Dellys. 34 soldats avaient �t� tu�s. Au 28e jour du Ramadan 2007, un autre attentat suicide et une tentative d�assaut ont �t� organis�s par les terroristes de cette phalange � Takdempt, � 3 km � l�ouest de Dellys, contre une unit� des services de s�curit� (ANP, Gendarmerie nationale et Garde communale) qui surveillait l�entr�e de la ville et la RN 24. Cette attaque avait �t� repouss�e. Malheureusement, le kamikaze, en faisant exploser son v�hicule pi�g�, a tu� 2 militaires et un garde communal. La tentative d�assaut qui s�en �tait suivie avait �t� repouss�e. 3 terroristes ont �t� �limin�s. A partir de ce jour, la katibat El-Ansars n�ont plus enregistr� de succ�s contre les services de s�curit�. Bien mieux, elle a subi un revers cinglant. Son �mir s�est rendu aux services de s�curit�. Son rempla�ant n�a pas l�envergure de Sadaoui Abdelhamid, l��minence grise du GSPC et fondateur de la katibat El- Ansars. Il a �t�, rappelons- le, �limin� en 2006. Avant le revers de vendredi, la katibat El--Ansars en avait subi un autre en juin 2009. Pour rappel, les �l�ments de cette katiba planifiait un autre attentant suicide contre l�unit� de la Marine nationale du port de Dellys. Mais cette fois-ci, les agents de la BMPJ et ceux des services secrets de l�ANP avaient r�colt� suffisamment d�informations pour agir en temps opportun. Dans la nuit du lundi 20 juin, l�attentat a �t� d�jou� et le kamikaze �limin�. Malheureusement les terroristes de cette katiba continuent � racketter les citoyens et les riches fellahs de la r�gion. Ali F. ...et un autre � Chlef Vendredi, en milieu d�apr�s-midi, un groupe arm� compos� de quatre �l�ments a �t� signal� aux services de s�curit�, indiquent des sources dignes de foi. Ces m�mes sources ajoutent que forts des renseignements obtenus, les services de s�curit� se sont imm�diatement d�ploy�s et ont accroch� le groupe arm� juste � l�entr�e est de la ville de Chlef, � quelques encablures du groupement de la gendarmerie et � proximit� du barrage fixe charg� de la circulation routi�re. A l�issue de l�accrochage, un des �l�ments du groupe arm� a �t� abattu tandis que les trois autres ont r�ussi � prendre la fuite, le lit du fleuve Chelif n��tant pas loin. Une kalachnikov et deux grenades offensives ont �t� r�cup�r�es. Cependant, on indique que la pr�sence de ce groupe � cet endroit n�est pas fortuite. On suppose que ce groupe s�appr�tait � attaquer les agents affect�s au barrage permanent ou alors projetait un raid contre la caserne de gendarmerie, la d�tention des deux grenades �tant un indice probant. Cette op�ration a �t� rendue possible gr�ce aux renseignements fournis par les habitants.