Le proc�s en appel de l�ex-directeur de l�Ecole sup�rieure de police de Ch�teauneuf, Mezrouk Dridi, et de onze autres cadres de le S�ret� nationale aura lieu le 9 du mois en cours, a-t-on indiqu� de source judiciaire. Pour rappel, le proc�s en premi�re instance a eu lieu en juillet, au tribunal correctionnel de Sidi- M�hamed, � l�issue duquel Mezrouk Dridi a �t� condamn� � trois ann�es de prison dont une avec sursis. La m�me juridiction a prononc� des peines allant de deux ann�es � une ann�e avec sursis respectivement � l�encontre de l�ex-commissaire de police Corso Abdelkader, de Zebouchi et Amrar Sid, alors que Ziane Khaled a �t� relax�. Les huit autres personnes poursuivies dans la m�me affaire, contre lesquelles l�avocate g�n�rale a requis des peines de cinq ann�es de prison ferme, ont toutes �t� relax�es. Il s�agit, entre autres, de Guettaf, Sansari, Hanane, Boura�, Hadadi et Ouahab. Pour rappel, dans cette affaire, 12 personnes, dont cinq en d�tention, ont �t� jug�es pour �trafic d�influence, abus de pouvoir et faux et usage de faux�. Les mis en cause exer�aient au niveau de l�Ecole sup�rieure de police de Ch�teauneuf. L�affaire avait �clat� au lendemain d�une lettre anonyme faisant �tat d�un trafic sur les examens d�acc�s au grade de commissaire principal, citant nomm�ment le commissaire Corso Abdelkader. La lettre en question a �t� adress�e au directeur g�n�ral de la S�ret� nationale, qui avait aussit�t exig� l�ouverture d�une enqu�te. Lors de son passage � la barre, le repr�sentant de la DGSN, Acef Rabia, affirmera qu��il y a eu fraude, trafic d�influence et abus de pouvoir�. Des propos que l�ex-directeur de l�Ecole sup�rieure de police de Ch�teauneuf avait r�fut�s. Pour sa d�fense, il dira que �les erreurs constat�es sur les copies sont d�ordre administratif et de ce fait n�ont aucune incidence sur les r�sultats des �preuves�. Il avait d�clar� �galement que �la majorit� des correcteurs sont des directeurs centraux de la DGSN�. �Depuis dix ans, la hi�rarchie me demande d�ajouter des points � certaines cat�gories comme les officiers de la police judiciaire et des unit�s de s�curit� (URS) ainsi que les artificiers�, dira le principal pr�venu. Il ajoutera que d�s qu�il a pris connaissance de la lettre anonyme, il a ordonn� une enqu�te sur le cas Corso Abdelkader. �Il n�y a pas eu de trafic ; d�ailleurs, une mission de contr�le de la Fonction publique a revu toutes les �preuves et elle n�a rien trouv� d�anormal�, n�a cess� de r�p�ter l�ex-directeur de l�Ecole sup�rieure de police. L�avocat g�n�ral avait requis 10 ans de prison contre Dridi, 8 contre Zebouchi Fateh, 5 contre Guettaf, Ziane, Boudra�, Ouahab et Corso et un an contre Hadadi, Sansari et Hamr El-A�n. Les plaidoiries, qui ont vu pr�s d�une quinzaine d�avocats se succ�der � la barre, ont �t� ax�es sur le fait que �le cahier des charges tel qu��labor� par la Fonction publique a �t� respect� scrupuleusement �. �Il y a eu respect de la r�glementation et � aucun moment on a vu ces victimes qui auraient �t� l�s�es lors de ce concours�, a-t-on indiqu�.