Les partis politiques ayant particip� aux �lections locales de 2007, Assembl�es communales et Assembl�es de wilaya, ont rendez-vous avec les urnes en d�cembre prochain. Le S�nat, la chambre haute du Parlement, conna�tra, � cette p�riode, le renouvellement de moiti� de sa composante. Sofiane A�t-Iflis - Alger (Le Soir)- Le renouvellement int�ressera aussi bien la composante �lue que celle d�sign�e dans le cadre du tiers pr�sidentiel. Si les hommes du pr�sident qui viendront occuper des si�ges au S�nat sont exempts de la comp�tition et des enjeux �lectoraux classiques, il n�en est pas de m�me pour ceux qui constitueront les fourn�es partisanes. Les grands coll�ges �lectoraux, les Assembl�es communales et de wilaya, sont d�j� agit�s par un d�but de fi�vre �lectorale. L�enjeu vaut l�engagement pr�coce en campagne. Autant pour les �lus partisans que pour les �lus ind�pendants. Les �lus partisans int�ress�s par un mandat de s�nateur auront � �taper dans l��il� et � faire valoir leur profil aupr�s des instances de leurs partis habilit�es � statuer sur les candidatures. Surtout que, pour partiel qu�il sera, ce renouvellement se traduira par l��lection d�un s�nateur par wilaya. Pr�tendre � une candidature devra, pour l��lu partisan int�ress�, s�accompagner de beaucoup d�engagement et de doigt� politique. �a va certainement batailler dur. M�me si la condition d��ge agira encore une fois en premier filtre. Pour une candidature au poste de s�nateur, l��lu devra avoir 40 ans r�volus. Outre cette t�che organique qu�ils se doivent d�accomplir, les partis politiques devront aussi rivaliser entre eux. L�Alliance pr�sidentielle sera mise entre parenth�ses � encore une fois � le temps de ces s�natoriales. Le Front de lib�ration nationale fait d�j� montre d�un bon app�tit quant � contrarier, ces joutes durant, l�ambition de son fr�re ennemi, le Rassemblement national d�mocratique. Un avant-go�t de cette bataille � laquelle se pr�pare le FLN nous est donn� par la �noise� que le vicepr�sident du S�nat, Rachid Assas, a entrepris de chercher � Abdelkader Bensalah. Le pr�sident du S�nat s�en trouve cribl� d�accusations, comme de privil�gier les s�nateurs issus de sa formation politique, le RND. Intervenant � la veille du renouvellement partiel du S�nat, cette estocade n�est pas � mettre sur le compte du seul coup de gueule. Elle t�moigne du d�sir du FLN de se r�approprier la pr�sidence du S�nat. Le parti de Belkhadem pourrait s�esquinter vainement � la t�che tant, pour s�arroger le poste, il lui faudra plus que disposer de la majorit� au S�nat. Bensalah a atterri sur le perchoir en tant que d�sign� parmi le tiers pr�sidentiel. Il jouit donc des faveurs pr�sidentielles. Et on imagine mal un FLN aller a contrario de la volont� pr�sidentielle. Le MSP, l�autre membre de l�Alliance pr�sidentielle, ne se m�le pas de la bataille pour la pr�sidence du S�nat. Le parti de Soltani, victime d�une dissidence interne qui a tra�n� dans son sillage bon nombre d��lus, s�estimera heureux s�il parvenait � r�colter quelques si�ges. Le Front national de Moussa Touati se retrouvera confront� � des difficult�s similaires. Le parti est �branl� dans sa s�r�nit�. En Kabylie, la tradition sera normalement respect�e. La bataille mettra aux prises essentiellement le RCD au FFS si, bien entendu, ce dernier s�engage dans la course. Il est d�j� arriv� au parti de se poster hors course. Dans le rang des �lus ind�pendants, c�est d�j� la course contre la montre et, pour certains �lus, c�est d�j� la surench�re � la bourse. L�argument dans �chkara�.