Le choc ente l�Inter Milan et Barcelone de ce soir marquera les retrouvailles de Samuel Eto�o et Zlatan Ibrahimovic, �chang�s cet �t�, avec leurs anciens clubs respectifs. L�occasion pour eux de faire ressurgir certaines ranc�urs� Il y a un peu moins de quatre mois, c�est sous le maillot du Bar�a que Samuel Eto�o inscrivait le premier but de la finale de la Ligue des Champions face � Manchester United (2-1). Sa 34e r�alisation de la saison, sa 130e en 200 matches avec les Blaugrana depuis 2004 ! �lu meilleur avantcentre de l�histoire du club par les socios, le Camerounais paraissait alors incontournable dans l�effectif de Pep Guardiola. Mais ce soir, c�est bien avec les couleurs de l�Inter Milan que l�ancien joueur du Real Madrid d�butera la phase de poules de la Ligue des Champions. �Une question de feeling �, glissait Guardiola au moment de justifier la mise � l��cart de son buteur phare. Une question de gros sous aussi. Car le d�part du Lion indomptable � Milan s�est effectu� dans le cadre d�un des �changes les plus retentissants de ces derni�res ann�es avec Zlatan Ibrahimovic (Ndlr : 46 millions d�euros, plus Samuel Eto�o, �valu� � 20 millions, soit un total de 66 millions d�euros). Clin d��il de l�histoire, c�est donc par des retrouvailles savoureuses avec leur ancien club respectif que les deux joueurs vont commencer leur aventure europ�enne cette saison. Un rendez-vous forc�ment pas comme les autres. �Le match contre Barcelone me motive, bien �videmment. Jusqu'� pr�sent, je n'avais pas encore pens� � ces retrouvailles mais maintenant, je suis totalement concentr� sur ce sujet�, a ainsi l�ch� Eto�o � Sky Italia ce week-end. �Ce sera un match tr�s amusant face � mes anciens co�quipiers. C�est tr�s sp�cial. J�ai quand m�me jou� trois ans l�-bas�, a lui confi� Ibra. Une petite rencontre entre amis donc ? Pas vraiment. Car depuis leur d�part, les deux joueurs n�ont cess� de multiplier les pics envers leurs anciens entra�neurs. �On voulait changer, mais changer quoi ? Il n�y avait aucune raison, a notamment r�pondu Eto�o � Guardiola. Pour l�amour du club, je suis pr�t � accepter beaucoup de choses, mais cet �t�, c��tait trop. Jusqu�� preuve du contraire, j�ai prouv� que je m�ritais de jouer.� �Il a l'air d'�tre content avec son nouvel attaquant. Tant mieux pour lui. Personnellement, je n'ai rien � prouver � personne. Je connais mon niveau sur un terrain �, a quant � lui pest� le Su�dois apr�s les d�clarations de Jos� Mourinho, jamais le dernier lorsqu�il s�agit de mettre de l�huile sur le feu (�Samuel est le meilleur attaquant avec lequel j'ai eu l'occasion de travailler. Il est le meilleur attaquant au monde�). Il devrait donc y avoir de l�ambiance ce soir � San Siro, d�autant que les deux joueurs ont pr�par� ce choc de la meilleure des fa�ons en inscrivant chacun un but en championnat ce weekend, face � Parme pour Eto�o (2-0), et � Getafe pour Ibrahimovic, (0-2). Si c�est la deuxi�me r�alisation en Seria A du Camerounais, d�j� parfaitement int�gr� au collectif int�riste, il s�agissait en revanche d�une grande premi�re en Liga pour le Su�dois, encore loin de s��tre fondu dans le moule barcelonais. �Comment serai-je accueilli � San Siro ? Sinc�rement, je n�en ai aucune id�e. Je crois que les vrais tifosi de l�Inter savent ce que j�ai fait pour le club et surtout, ils savent qu�avant mon arriv�e (en 2006), le club n�avait pas gagn� le Scudetto depuis 17 ans. Quand je suis arriv�, nous l�avons gagn� trois ans de suite. Et je ne suis rest� que trois ans... �, conclut cependant l�ancien joueur de l�Ajax Amsterdam, avec l�humilit� qui le caract�rise� START (CE SOIR � PARTIR DE 19H45) Groupe E Liverpool (ENG) - Debrecen (HUN) Lyon (FRA) - Fiorentina (ITA) Groupe F Inter Milan (ITA) - FC Barcelone (ESP) Dynamo Kiev (UKR) - Rubin Kazan (RUS) Groupe G Stuttgart (GER) - Glasgow Rangers (SCO) FC S�ville (ESP) - Unirea Urziceni (ROM) Groupe H Olympiakos Le Pir�e (GRE) - AZ Alkmaar (NED) Standard Li�ge (BEL) - Arsenal (ENG)