M�me si le r�seau des cantines scolaires s�est densifi� ces derni�res ann�es sur tout le territoire national, la demi-pension n�existe pas encore dans la majorit� des �tablissements scolaires. F.-Zohra B. - Alger (Le Soir) - S�inscrivant dans le cadre du programme initi� par le minist�re de l�Education nationale, le r�seau des cantines scolaires s�est agrandi au cours de ces derni�res ann�es. Le but principal de l�installation de la restauration dans les �tablissements scolaires �tant celui de l�aide sociale, selon les responsables du secteur de l��ducation. Il s�agit ainsi d�assurer des repas complets aux jeunes enfants, notamment ceux des quartiers d�favoris�s. Le r�seau est ainsi pass� de 4 114 cantines en 1999 � 12 231 en 2009, soit l�ouverture de plus de 8 000 cantines sur le territoire national en l�espace de 10 ann�es. Par ailleurs, le nombre de b�n�ficiaires, selon des statistiques du minist�re, est pass� de 2 610 227 en 2008 � 2 732 027 en 2009. Ce chiffre repr�sente plus de 75 % de l�effectif du primaire. Ce qui repr�sente une enveloppe financi�re de 30 milliards de dinars. Pour cette ann�e, il est aussi attendu 609 cantines scolaires contre 229 en 2008, ce qui repr�sente 121 800 nouveaux pensionnaires pour ce qui est de l�enseignement primaire. S�agissant de l�enseignement moyen, le programme concerne 44 800 nouveaux �l�ves qui b�n�ficient de cette offre. Pour le lyc�e, le nombre de nouveaux �l�ves programm�s est de 9 400. Ces infrastructures de soutien, selon le minist�re de l�Education, vont notamment permettre d�am�liorer les conditions de scolarisation dans les zones d�sh�rit�es et enclav�es. Pour ce qui est de la wilaya d�Alger, il est pr�vu la r�ception de 10 cantines scolaires, totalisant 2 000 rations pour la rentr�e scolaire 2009/2010. Elles seront notamment r�ceptionn�es dans les r�gions de Bordj-El- Kiffan, Sidi-Moussa, Hussein-Dey, Magharia, A�n-Benian et Mahelma. ` Toutefois, la hantise pour les parents qui travaillent est la sortie des �coles � midi, juste apr�s le repas. Ainsi, la plupart d�entre eux ont soit choisi d�opter pour les �coles priv�es, qui assurent syst�matiquement la demipension, soit pour le recrutement de nourrices qui r�cup�rent les enfants � la sortie de l��cole. Certains �tablissements on cependant pu b�n�ficier de l�aide des collectivit�s locales, ce qui a permis d�op�rer des recrutements dans le cadre de l�emploi des jeunes. A travers, �galement, des concertations entre les directeurs d��tablissement et des associations de parents d��l�ves, des solutions ont pu �tre trouv�es pour que les �l�ves ne quittent pas les �tablissements une fois leur repas pris.