Que l�on chuchote du bouche-�-oreille sur les archives, dubitativement s�lectionn�es et �nigmatiquement exhum�es par les descendants du �pacifiste-�-l�enfumade � Bugeaud, ou que l�on �voque nostalgiquement le bon vieux temps de la solidarit� fraternelle qui, envo�tant les esprits alg�riens, dictait tant le partage du seul morceau de �Kesra� avec �Elkhaoua� que l�assistance, au prix du sacrifice de soi, de son �Fr�re� pourtant inconnu mais dont l�alg�rianit� suffisait comme �prenez-en-soin� historiens et t�moins du si�cle voire les d�tenteurs de �fiches communales� attesteraient que les descendants de Jugurtha, d�Abdelkader et de Bouamama, au nif �lev� et au sang r�volt�, n�ont jamais acquiesc� � et ne sont pas pr�t pour le faire �, l�injustice, sous quelques formes qu�elle soit ! Ayant consenti, en relais, � travers des si�cles de colonisation � r�p�tition, � payer, dans un troc de sang, leur libert�, les concitoyens de Zabana, qui avaient na�vement cru au repos du guerrier, en c�l�brant le cent trente-deuxi�me anniversaire dansant, pansant et pensant le d�barquement des �civilisateurs � � Sidi-Fredj, ils durent, encore une fois, supporter, durant plus d�une d�cennie, le lourd tribut de centaines de milliers de vies, de milliers de disparus et de chiffres semblables entre des corps mutil�s et des �mes meurtries� ? Bandant leurs blessures et point leurs six sens, en croyant avoir d�fonc� � jamais les portes du silence, notamment apr�s avoir arrach�, avec des slogans pas chers, les restes des b�illons de la d�pendance, les h�ritiers des chouhadas consentirent, une �ni�me fois, � signer, le c�ur serr� �touffant la vengeance, un ch�que � blanc cr�ditant la repentance, dans leur qu�te d�une r�conciliation qui a pour mission sacr�e d��difier et de consolider la charpente antisismique d�un Etat de droit tout comme b�tir les murs porteurs de la justice et les cloisons de s�paration des pouvoirs ! Cependant, et n�en d�plaise aux marsupiaux qui ont le talent opportun de sauter d�un parti d�affiche � une urne qui triche � prouvez-le �chiche !� �, les ressuscit�s des ann�es de braise m�tamorphos�s en pl�be mal � l�aise, d�vorant les colonnes des news pour tromper leur faim, en guettant les bonnes qui annoncent enfin la fin, demeurent pathologiquement hant�s par le potentiel h�ritage qu�ils ont peur de l�guer � leurs Omar et Cosette, encore en bas �ge, menac�s � d�couvert, avant leur travers�e du d�sert, par la trinit� Haraga, Hogra et Hittiste... ? Clou�s devant leurs caf�s presse sur les chaises de la traite, ou rang�s tels des d�rang�s sur les bancs de la retraite, les Cheayeb Lekhdim, satiriquement personnalis�s par Ayoub et Slim, suivent, h�b�t�s, le moral rong�, dans leur r�ve �veill� prolong�, les Unes des quotidiens qui peinent � classer les interminables affaires Khalifa and co, et les feuilletons mexicains sur les d�rives des Eli Wallach et Lee Van Cleef, nos d�mocrates et r�publicains dans le Western Spaghetti, v�tus par l�armure de l�immunit� apr�s s��tre affranchis d�une mission sans utilit� !? Quel s�same de pol�mique faut-il adopter en l��vitant par le suffrage des �coles, afin que le syst�me de �boule �thique� soit dompt� en l�invitant au partage du p�trole� !? C�est l� pr�cis�ment la cl� de l��nigme labyrinthique, qu�il nous faut patiemment la d�terrer � partir de nos pages antiques� �Quand un peuple veut la vie, force est au destin de r�pondre !� Abou El Kacem Chabi, un g�nie arabe qui a pr�cipitamment quitt� les colonis�s�