Le proc�s de l�affaire dite de l�Office du complexe olympique (OCO) a �t� report� au 24 novembre prochain. Le tribunal de Bir-Mourad Ra�s qui devait entamer hier l�examen de l�affaire, a d� ajourner le dossier. Motif invoqu� : l�absence des principaux t�moins qui n�ont pas r�pondu � la convocation de la justice. Nawal Im�s - Alger (Le Soir) - Selon les avocats en charge du dossier, il n�est pas exclu que le tribunal soit une fois de plus oblig� de d�cider d�un second report � la date fix�e pour les m�mes raisons. L�affaire class�e num�ro 65 au niveau du tribunal de Bir-Mourad-Ra�s pourrait donc tra�ner en longueur. Principal mis en cause, l�ancien directeur g�n�ral de l�Office du complexe olympique Mohamed-Boudiaf , Rachid Zeroual, soup�onn� d�avoir conclu des contrats contraires � la r�glementation en vigueur et de dilapidation de biens publics. Les faits remontent � 2005 lorsque la brigade �conomique et financi�re de la S�ret� de la wilaya d�Alger a ouvert une enqu�te sur la gestion de l�Office du complexe olympique Mohamed-Boudiaf. A l�origine de ces investigations, une lettre �crite par des cadres de l�OCO mettant en cause leur directeur. Ces cadres ont �num�r� une s�rie d�affaires qui seraient contraires � la l�gislation en mati�re de passation de march�s. C�est le cas du march� relatif � l�acquisition de tableaux d�affichage �lectroniques pour un montant de 850 millions de dinars et que les signataires ont qualifi� de �non r�glementaire �. Ils reprochent au directeur de l'OCO d'avoir choisi une entreprise fant�me. Toujours selon les termes de la lettre de d�nonciation, les travaux de r�fection des deux piscines et des deux pistes d�athl�tisme ont �t� confi�s � des entreprises non qualifi�es. M�me constat pour le march� relatif � l�installation du gazon synth�tique qualifi� de �douteux et de non r�glementaire�. Les griefs cadres de l'OCO ne s'arr�tent pas l�. IIs accusent Rachid Zeroual d'avoir d�pens� des sommes faramineuses pour l'�quipement de son propre bureau. L'ex-directeur de l'OCO, qui doit compara�tre avec pas moins de cinq de ses proches, avait � l'�poque r�pondu que cette affaire n'�tait qu'une cabale mont�e contre lui. Ses d�tracteurs r�pliquent qu'ils d�tiennent des preuves sur ce qu'ils avancent. Le proc�s, qui devrait s'ouvrir le 24 novembre, permettra aux deux parties d'apporter la preuve sur ce qu'ils ont d�clar�.