A Guelma, le transport urbain couvre huit lignes desservies par 130 bus et minicars dont la moyenne d��ge avoisine trois ans. Les citadins empruntent quotidiennement ce moyen de locomotion �conomique qui r�pond � leurs besoins. Toutefois, les Guelmis trouvent que le transport public souffre ind�niablement d'insuffisances qui cr�ent une certaine anarchie : qualit� de service m�diocre, pollution et ins�curit� routi�re.Certains usagers parlent de leurs vicissitudes journali�res et de leur ras-le-bol. Selon leurs dires, les transporteurs imposent leur diktat ; ils observent de longs arr�ts afin de faire le plein. Cette situation atteint son paroxysme � midi, moment de la pause d�jeuner, et p�nalise les travailleurs, lyc�ens et coll�giens qui doivent regagner leurs domiciles dans les cit�s Bab-Essouk, Guehdour, Champ-deman�uvres, A�n-Defla et Cnep. En plus de ces retards impos�s qui perturbent leur qualit� de vie, les usagers sont quotidiennement stress�s par les courses-poursuites pratiqu�es par des conducteurs de bus non qualifi�s en plein centre-ville. Ces chauffards ont endeuill� plusieurs familles qui, � juste titre, interpellent les autorit�s comp�tentes afin de trouver des solutions et mettre le hol� � ces d�passements intol�rables. D�autre part, suite � l�extension du chef-lieu de wilaya, de nouvelles cit�s ont vu le jour, ainsi que plusieurs lotissements implant�s dans les quartiers p�riph�riques. Actuellement, le transport urbain ne dessert pas ces nouveaux sites, ce qui p�nalise des milliers de citoyens, comme ceux des cit�s Bourouayeh, les 1 000- logts, El-Hafsi, Touahri...